Les chiffres sur la pandémie de Covid-19 de la Grande Bretagne, qui totalise plus de 13 millions de cas de Covid-19, apportent des éléments de connaissance sur l’évolution à venir en France. Chaque semaine, l’Agence britannique UK Health Security Agency analyse les conséquences pathologiques et la propagation des variants du virus SARS-CoV-2, parmi lesquels Omicron, le dernier variant désigné « VOC » par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il se répand intensivement dans notre région et submerge les services d’admission hospitaliers. Bonne nouvelle, le dernier rapport daté du 31 décembre 2021 de l’Agence britannique signale que, malgré sa haute contagiosité, l’agressivité d’Omicron est nettement moindre que celle qui est associée au variant Delta :
- un risque d’hospitalisation avec Omicron est d’environ la moitié de celui associé au Delta ;
- un risque d’être obligé d’être pris en charge en soins intensifs ou réanimation avec Omicron est le tiers de celui associé au Delta ;
- une réduction de 81 % (77 à 85 %) de risque d’hospitalisation après 3 doses de vaccin par rapport aux personnes non vaccinées. Néanmoins les données sont insuffisantes pour évaluer la durée de cette protection.
Pour les cas Omicron, les chiffres rassurent et démontrent une réduction importante du risque d’hospitalisation après 3 doses de vaccin, néanmoins si la pandémie continue, il est possible qu’un quatrième rappel soit nécessaire…