Orléans: au festival de Travers, musiques et spectacles pour petits et grands

Commentaires

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1. J’aimais bien quand j’avais un atelier dans la rue Porte Saint Vincent,en face de la boulangerie, qu’on l’appelle “La fête du Cochon”… c’était drôle, j’avais même fait des petits cochons en pierre dans des positions ou des morphologies déraisonnables… C’était la fête, et peu se souciaient du politiquement correct car chaque groupe de population a ses rites, ses fêtes laïques ou religieuses, et n’oseraient demander de le changement de nom de la fête…des voisins !
   Et puis, on a commencé a s’auto-censurer, et le mot “cochon” est devenu tabou dans notre vieille cité catholique, -et juste un peu protestante- comme si le prononcer allait le faire tomber dans l’assiette du voisin musulman…Le mouton n’est pas plus méchant que le cochon, son odeur est différente, et ils sont bons bien grillés dans l’assiette…
   C’est donc avec une certaine joie que je retrouve sur l’affiche quasiment l’habit, la moustache et le geste familier du charcutier de mon enfance, armé d’une “feuille”, en train de découper quelque longe, dont on se régalera…
   Seuls, les plus 60 ans souriront, le porc n’est pas cultivé en barquette en polystirène, certains même se souviendront de Monsieur David dont la charcuterie se trouvait à l’angle de la rue Porte Saint Vincent,” le meilleur charcutier d’Orléans” …disait-on, j’avais même pas envie d’aller vérifier ailleurs tellement c’était bon…
   Et puis un jour, on a débaptisé la fête…au nom du politiquement correct: on sait pas d’où c’est parti à la Mairie, mais…c’est parti!
   Plus de “Fête du cochon” pour ne pas “trop-matiser” nos voisins musulmans qui n’avaient rien demandé, à ma connaissance.
   C’est le début: va-t-on continuer à débaptiser des fêtes traditionnelles parce que tel ou tel groupe humain protège des bestioles ou des végétaux…que sais-je encore…
   Vive le retour “de la tête du charcutier” qui va trancher dans le lard du sujet !

2. Ce texte de Denis Pugnère sonne parfaitement juste avec l’ambiance de la fête place St Aignan. Et quand de plus on a pu voir et entendre Damedon et leur répertoire de chansons où Brassens égratigne certaines “peaux de vaches déguisées en fleurs” et Bal O’gajo nous emporter dans les terres d’Orient, d’Afrique, d’Occitanie c’est du bonheur qui naît du plaisir .

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