L’année dernière, à cause de la pandémie, le Centre Chorégraphique National d’Orléans a été obligé de changer ses programmes. L’édition du festival Jeunes Gens Modernes, avec une programmation dédiée à la création féminine, s’est transformée en une version online sous la forme d’une carte blanche donnée aux artistes, exclusivement des femmes. Cette année, la suite de cette expérience commence ce jeudi. Sous le nom de Femmes [jeunes gens] modernes.
Par Bernard Cassat
Bonnie Banane. Photo Pierre-Ange Carlotti
Maud Le Pladec, directrice du CCNO et chorégraphe et danseuse elle-même, s’est fixée une ligne de programmation à la fois engagée et très ouverte. Son point de départ reste une profonde préoccupation pour l’inégalité actuelle, inégalité entre genre, entre classe sociale. Elle pense que le domaine de la culture peut être un moyen d’agir sur ces inégalités. Et trouve également que ce milieu n’évolue pas par rapport à cette question. Elle choisit donc d’aller bien au-delà de la parité.
Le Festival Femmes modernes programme donc huit femmes sur trois jours, du jeudi 7 octobre au samedi 9 octobre.. Des performances ouvrant la danse pure sur d’autres horizons ( Mette Ingvartsen, Katerina Andreou), deux concerts (Bonnie Banane, en partenariat avec l’Astrolabe, et Chloé), une lecture (Caroline Godart), une cérémonie du thé (Elisa Yvelin) et une exposition ( Hermione Volt)
Tout le programme ici.
Travail d’Elisa Yvelin. Photo Braake Grond