Stéphanie Rist élue LREM de la première circonscription du Loiret -et qui se représentera l’an prochain pour un second mandat- dresse un bilan évidemment positif de son action et de celle d’Emmanuel Macron. Objectif à court terme : terminer le mandat avec des mesures « qui parlent aux gens » et participer à la réélection d’Emmanuel Macron.
Par Jean-Jacques Talpin
Députée La République en Marche de la 1ère circonscription du Loiret, Stéphanie Rist, qui s’est fortement investie dans la politique santé du gouvernement, fait sa rentrée sur un air de satisfaction. « La situation sanitaire est relativement bonne, se réjouit-elle, avec une stratégie vaccinale qui porte ses fruits, la rentrée scolaire s’est bien passée, l’ambiance économique est plutôt bonne. » Seul bémol à ce tableau rose : les difficultés de recrutement : « C’est un vrai problème qui freine le redémarrage économique et qui empêche des projets de se concrétiser. Malgré la hausse du nombre d’apprentis et de contrats d’apprentissage il faut aller encore plus loin ». Elle signale ainsi le manque d’infirmières au CHRO ou dans le secteur privé à l’image du Leclerc d’Olivet où 70 postes et 40 CDI sont vacants. Dans le domaine de la santé qui lui tient à cœur (elle a été rapporteure d’un projet de loi) elle rappelle le Ségur de la santé avec 9 milliards débloqués et de fortes hausses de salaires (183 euros au moins pour les infirmières).
Autant de points positifs qui la pousse à briguer (« mais ma décision n’est pas prise définitivement ») un second mandat l’an prochain : « J’ai envie de participer aux débats sur la santé, d’apporter des réponses concrètes aux besoins des gens, de réformer les retraites même si on ne pourra pas tout faire en six mois ».
Périco Légasse ? Connais pas…
Membre du bureau national de LREM Stéphanie Rist veut aussi participer à la campagne d’Emmanuel Macron : « C’est un président qui fait ce qu’il a dit, qui a augmenté le pouvoir d’achat des Français, qui a baissé les impôts ». Un président qu’elle ne voit pas virer à droite : « C’est un homme équilibré, pragmatique. Je suis à l’aise avec tout ce qu’il a fait ». La campagne portera donc sur son bilan mais aussi sur un nouveau projet dans le cadre d’une « maison commune » réunissant LREM mais aussi le Modem, Agir ou le futur parti d’Édouard Philippe. Pourtant Stéphanie Rist reconnait que la campagne pourrait se crisper sur des questions de sécurité, d’identité, de communautarisme ou de laïcité : « Il ne faut pas éluder ces débats qui intéressent les Français. Emmanuel Macron saura élever ce débat avec intelligence ». Pas question donc de suivre les dérives extrémistes zémouriennes. Et pourtant des élus comme Périco Légasse, élu sur la liste « majorité présidentielle » aux dernières régionales, reprennent à leur compte les délires xénophobes sur les prénoms musulmans. « Je ne vais pas commenter les propos de Périco Légasse, se défile-t-elle, il faut voir son entretien dans son intégralité et ne pas juger sur des propos ramenés à 1minutes 26 ». Circulez…
« Métropole immobile »
La campagne sera aussi locale avec des avancées dans le domaine de la sécurité (les 38 policiers supplémentaires annoncés seront effectifs en fin d’année) ou sur la transition écologique. Stéphanie Rist garde un œil sur la ville et l’agglomération orléanaise comme élue d’opposition. Si elle ne « regrette en aucune façon d’avoir fait équipe avec Olivier Carré » elle constate que l’attelage contre nature Chaillou-Grouard se traduit « par une métropole immobile où il ne se passe rien ce qui risque de nuire à notre développement économique ». Une petite musique que l’on pourrait bien entendre se répéter avant les 12 et 19 Juin 2022, date des prochaines législatives.