C’est un vrai programme culturel qu’ont présenté ce jeudi les responsables de la salle olivétaine inaugurée il y a un an. Voulant oublier une année 2020 calamiteuse pour raisons sanitaires, la salle espère enfin trouver son public, après le succès du festival “La Bamboche” cet été, en proposant un programme de 18 spectacles, complété par des annexes qui nourrissent un projet culturel municipal ambitieux.
Concert inaugural de l’Alliage en 2020 cl GP
C’est une diversité équilibrée qui prédomine cet ensemble de 18 spectacles qui allieront théâtre (7), musique (4), des spectacles jeunes public (4) et de la danse (3) avec un final un clubbing électro-pop… L’ouverture de la saison ne manquera pas non plus d’originalité avec cette conférence théâtrale (c’est dans l’air du temps), qui vous retracera 700 ans d’histoire de l’art en 4.000 tableaux et moins de deux heures, une performance ! Coté théâtre on retiendra aussi des choses plus sérieuses comme “Un démocrate“, portrait du neveu de Freud qui inventa le marketing politique ou coté humour d’une folie ordinaire avec la Vie trépidante d Brigitte Tornade, ou plus classique en espérant que l’on s’y ennuie moins qu’au collège, avec Les Fourberies de Scapin, sans oublier “Le Ravissement d’Adèle”, la création de la Compagnie du Grand Souk, compagnie orléanaise aux qualités théâtrales remarquables.
Coté musique on commencera la saison avec un événement festif autour du Festival Jazz au Moulin (programmation G. Bedu) avec un apéro-concert animé par le Conservatoire d’Olivet et des musiciens orléanais venus en renfort. On retrouvera du classique avec l’Age d’or de Vivaldi, ou une soirée de reprises avec Birds on a wire avec la chanteuse Rosemary Standley (du groupe Moriarty) associée à Dom la Nena, chanteuse et violoncelliste.
Pour les enfants au moins deux moments à ne pas manquer: l’Otto biographie d’un ours en peluche, toujours par la compagnie Le Grand Souk, magnifique texte de Toni Ungerer qui dénonce la guerre et l’antisémitisme. La compagnie La Rêveuse, elle aussi bien connue des Orléanais proposera une adaptation musicale du conte “l’Empereur et l’oiseau” illustrée par des instruments du XVIIIe siècle autour du chant des oiseaux.
Pas tout à fait enfin, la danse proposera deux spectacles avec l’ensemble chorégraphique du Conservatoire de Paris et une soirée “juke box” chorégraphique confiée au Centre Chorégraphique de Tours sous la direction de Thomas Lebrun.
Mais ce résumé du programme de l’Alliage ne serait pas complet si je ne vous signalais les conférences scientifiques du vendredi animée par Centre Sciences, conférences qui viendront compléter notre culture dans des domaines ô combien d’actualité comme “les applications de l’ARN messager” ou “La cosmétique, science ou marketing?”.
Bien des rendez-vous donc à ne pas manquer pour enrichir sa culture !
Gérard Poitou