Après la si cruelle désillusion de l’abracadabrantesque défaite 4-3 contre Quevilly-Rouen il y a quinze jours, puis l’effondrement chez le mal classé Annecy 2-0, les Orléanais n’avaient plus le droit à l’erreur dans la lutte pour la 3e place synonyme de barrages d’accession à la ligue 2. Face au meilleur club de National cette saison, le SC Bastia, il fallait sortir le grand jeu, histoire de ne rien regretter.
Un début corsé
Dès la 1e mn Soumaré combine bien avec Antoine dont la frappe provoque le premier de deux corners successifs. À la 13e l’USO se crée une belle occasion grâce à Perrin qui décale Talal, mais Antoine écrase malheureusement sa reprise. Mais ce sont les Corses par Ben Saada, à l’issue d’un beau mouvement, qui ouvrent le score sur une frappe pure en pleine lucarne. 1-0 pour Bastia à la 16e.
La Libération d’Orléans : le nouveau recteur Antoine
Pourtant les Orléanais ne se laissent pas abattre et sur une mauvaise relance bastiaise, Perrin encore décisif laisse Carnejy Antoine égaliser. 1-1 à la 20e.
Soumaré manque à deux reprises de donner l’avantage à Orléans mais l’excellent portier corse veille.
Après une nouvelle frappe cadrée corse, Perrin relayé par Talal offre le doublé à Antoine à la 31e. 2-1 pour Orléans !Un Bastiais s’écroule bien dans la surface orléanaise, mais c’est lui qui prend un carton jaune pour simulation. La rencontre reste très agréable, ouverte et animée, avec très peu de fautes.
Le match reprend au même rythme avec une incroyable occasion orléanaise de faire le break, avec à nouveau à la baguette le duo Talal-Perrin.
Perrin régale encore à la 65e. Mais c’est Bastia qui rate l’égalisation et le but de l’année sur une magnifique répète volée qui frôle la transversale à la 70e.
Sur la relance, Antoine parti à pleine vitesse est fauché : le coup franc de Demoncy trouve le poteau droit du gardien bastiais ! Orléans tremble à nouveau sur une reprise du plat du pied à la 85e.
Mais le scénario catastrophe ne se reproduit pas : Orléans domine l’ogre corse et reprend place sur le podium. L’espoir revient au bon moment, celui du sprint final du championnat, avec un déplacement délicat chez la lanterne rouge Boulogne puis la réception du Mans, concurrent direct.
En route vers les barrages, l’espoir est de retour !
Pierre Jozon
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