Le collectif Vélorution Orléans a exprimé la proposition de réserver certaines rues aux mobilités douces et aux personnes à mobilité réduite à proximité des écoles aux horaires d’entrée et de sortie. Une idée rejetée par la municipalité.
C’est un non pour la proposition d’expérimentation des rues scolaires à Orléans, formulée par le collectif Vélorution Orléans, dans le cadre du budget participatif 2021-2022. L’idée était simple : restreindre l’accès aux voitures dans les rues étroites, à l’exception des riverains, où se situent des écoles maternelles ou primaires, pour permettre de laisser la place aux mobilités douces (pétions, vélos, trottinettes) et aux personnes à mobilité réduite. Et ce, uniquement aux heures d’entrée et de sortie des classes.
« Le principe des rues scolaires est de permettre aux parents et aux enfants de bénéficier d’un environnement apaisé au moment des entrées et sorties de classe, détaille la proposition. Moins de congestion et de pollution de l’air. De l’espace aussi pour expérimenter d’autres modes de déplacement. » Le collectif Vélorution va même plus loin en identifiant trois sites pour une éventuelle expérimentation : l’école maternelle Claude Lerude (fermeture du Puits Saint Laurent à l’intersection avec la rue Drufin), l’école maternelle René Thinat (fermeture de la rue Eugène Fousset à l’intersection avec la rue de la Bourie Rouge) ainsi que l’école primaire Apollinaire (fermeture de la Anatole Bailly. « L’aménagement consiste en un système de barrières escamotables et d’une signalisation adaptée, poursuit le collectif. Ces rues étant étroites, une seule barrière par site devrait suffire. »
La proposition ne sera toutefois pas soumise au vote car la Mairie d’Orléans l’a jugée hors-cadre. « [Votre projet] n’entre pas dans les critères d’éligibilité communiqués. En effet, votre suggestion d’aménagement engendre des coûts de fonctionnement (rémunération des personnes qui installent et désinstallent les systèmes de fermeture). »