Organisé par le département de Loir-et-Cher entre juillet et novembre 2020, le Grand débat de la santé a fait l’objet d’une restitution le 21 décembre dernier en présence de Nicolas Perruchot, son président, et des élus ayant animé les ateliers de travail (Monique Gibotteau, Philippe Sartori et Philippe Gouet). Sur la période 2021-26, il vise globalement une amélioration de la gouvernance des politiques de solidarité et de santé dans un contexte de vieilissement de la population et de crise sociale et sanitaire.
Les propositions issues des deux enquêtes et des quatre ateliers co-construits donneront lieu à un vote de l’assemblée départementale le 18 janvier prochain. Quatre axes sont prévus pour améliorer l’offre de santé, développer l’accès aux soins et la prévention et consolider les parcours de santé notamment en mobilisant les télémédecines.
Grand témoin de cette soirée en visio-conférence, le docteur Cédic Grouchka membre de la Haute Autorité de Santé (HAS) a présenté son analyse des conditions de la réussite des politiques publiques de santé et déclaré que « les collectivités peuvent être de véritables agrégateurs des dispositifs et initiatives facilitant ainsi le travail de régulation de l’État ».
Le Loir-et-Cher est notamment confronté au manque de médecins généralistes ce qui le place au 75e rang en France (soit 241 médecins/100 000 hab contre 340 en moyenne nationale). 40 % d’entre-eux ont plus de 60 ans. Il en va de même pour les dentistes (81e).
Retrouver la présentation la restitution sur https://www.facebook.com/leloiretcher/posts/10164673558920531