Réduction des GES, photovoltaïsme, hydrogène… Le Loiret booste sa transition énergétique

[Publi-rédactionnel]

Agenda 21, Plan Climat-Air-Territorial (PCAET), La Planète en Tête… À chaque occasion qui lui est donné, le Conseil départemental du Loiret élabore des projets, construit des bâtiments innovants et investit pour relever les défis environnementaux. Derniers en date : maîtriser la consommation d’énergie de ses bâtiments et réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % d’ici 2030. Mais plus encore. Des projets photovoltaïques et de production d’hydrogène vert sont à l’étude.

Le futur bâtiment des Archives départementales (Orléans) sera à très basse consommation pour répondre aux enjeux de réduction des émissions de GES et de consommation. ©Wilmotte&Associés Architectes

L’énergie des bâtiments (75 000 kWh) a un coût. Celui du Département du Loiret s’élève chaque année à plus 4 millions d’euros. Maîtriser ses consommations d’énergie et réduire ses émissions de GES est donc devenu une priorité. « Il y a eu une maturation progressive qui a permis au Département de faire évoluer sa politique en matière de transition énergétique, explique Christian Braux, “Monsieur Environnement” et conseiller départemental du Loiret. Et aujourd’hui, l’heure est aux économies d’énergie ».

Ainsi, Le Département a lancé un diagnostic de 160 bâtiments, collèges, SDIS (pompiers) compris : pour commencer, 30 seront étudiés en 2021. « Il est important de gérer nos consommations pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, poursuit l’élu. Il s’agira ensuite de hiérarchiser les plus énergivores et d’y remédier. Sur cette base, un objectif de réduction de 30 % est fixé à 2030. Mais on ne va pas attendre 2025 pour se réveiller : un objectif de -17 % est attendu pour 2026 ! ».

Accompagner les communes vers la prime Certificats d’Economie d’Energie

Sur le territoire, des communes ont elles aussi conscience d’abriter des bâtiments qui sont de vraies passoires thermiques. « Elles ont déjà défini un programme d’isolation mais recherchent activement des financements. Des démarches souvent lourdes et administrativement compliquées ». Aussi désormais, elles peuvent faire appel à un nouveau service proposé par le Département au sein de Cap Loiret. Il s’agit d’accompagner les collectivités – pour le moment, hors métropole orléanaise (qui propose déjà ses propres compétences), et hors Pithiverais – dans leur projet d’isolation (toiture, sol, mur) et les conseiller pour qu’elles puissent bénéficier de la prime Certificats d’Economie d’Energie (CEE). Un partenariat avec EDF totalement nouveau signé pour un an jusqu’à fin 2021. Un levier qui a déjà intéressé des communes comme Cepoy, Chevannes, Saint Maurice-sur-Fessard, Villereau, Saint-Ay, Meung-sur-Loire, Paucours ou encore Saint-Denis-de-l’Hôtel.

Le Loiret, bientôt producteur d’énergie renouvelable ?

Vue architecturale du futur collège de Pithiviers, à faible consommation d’énergie. ©CD45

 

 

C’est l’autre défi du Conseil départemental : produire de l’énergie renouvelable grâce au photovoltaïque. « Des études de faisabilité sont en cours sur des terrains qui appartiennent au Département, souligne Christian Braux. Comme l’installation d’une ombrière sur une zone de co-voiturage située à Châteauneuf-sur-Loire. L’idée est d’offrir de l’ombre aux véhicules par des structures couvertes de panneaux photovoltaïques qui produiraient de l’énergie et permettraient de recharger les véhicules électriques ». 

Autre projet à l’étude, d’envergure celui-là : la création d’une centrale photovoltaïque au sol à Saint-Cyr-en-Val, au lieu-dit Les Relais sur des terrains délaissés appartenant au Département. « Cette installation se ferait dans un esprit d’agrivoltaïsme permettant à la fois de développer une activité agricole (culture, élevage de moutons, maraîchage, apiculture…). Mais nous souhaiterions aller plus loin en couplant à cette centrale une unité d’hydrogène vert produit par ces panneaux photovoltaïques. Cet hydrogène pourrait être distribué sur des parcs d’activités proches et alimenterait en carburant les poids lourds ».

Pour ce projet, le Département va solliciter une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour étudier le potentiel photovoltaïque du site. Et si la faisabilité est avérée, un appel à manifestation d’intérêt sera alors lancé, pour une mise en service d’ici 3 à 4 ans. Une nouvelle étape qui propulserait le Loiret dans un nouvel écosystème gagnant-gagnant, de protection des sols et des cultures agricoles, et de mobilité durable.

Commentaires

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  1. Si le Loiret s’engage véritablement dans une réduction des GES, il convient alors de faire preuve de cohérence. Notamment arrêter le chantier de la déviation de Jargeau qui supprime 70 ha de terres agricoles et de bois, des capteurs de carbone. Mais cette déviation sera un encouragement à l’utilisation de la route, au détriment des transports doux. Les populations se delocaliseront encore plus, en empruntant cette voie. Il aurait été bien plus cohérent de remettre en service la voie ferrée Orléans Chateauneuf pour desemcombrer cet axe, et réduire l’usage du transport individuel…

  2. Ce n’est pas bien de supprimer des terres agricoles, surtout que les terres agricoles sont une invention de l’être humain moderne.
    Les paysages ont été modelés par l’homme (en général) pour des besoins propres à la vie de ce dernier.
    L’homme fait tellement bien les choses (même nos vertueux ancêtres) qu’il a cultivé et construit en zone inondable !
    Alors, vous avez raison il faut une compensation et celle-ci ne peut être qu’une importante plantation d’arbres dévoreurs de CO2 (pas une simple rangée, bien plus).
    Maintenant comme l’avenir est a l’électricité (solaire, éolien, nucléaire et nucléaire), rien n’empêche de rétablir cette ligne ferroviaire Orléans-Chateauneuf, pour éviter dans 30 ans un nouveau projet de déviation !

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