Université d’Orléans : la nouvelle présidence se fait attendre

À l’issue d’un deuxième scrutin, le conseil d’administration n’a toujours pas réussi à élire un nouveau président. Cinq candidats étaient en lice, dont trois ouvertement opposés à Ary Bruand, le président sortant, mais incapables de s’entendre. Une nouvelle fois, les membres du conseil d’administration de l’université d’Orléans se sont quittés, vendredi 11 décembre, sur un statu quo, incapables de désigner un nouveau président faute de consensus.

Le Conseil d’Administration devra se réunir de nouveau vendredi 18 décembre, soit au lendemain de la comparution d’Ary Bruand (président sortant et candidat à sa réélection) devant un juge pour une possible mise en examen dans une affaire de détournement présumé de fonds publics. Une situation qui enlise un peu plus la gouvernance de l’université et qui contribue un peu plus à ternir l’image du campus.

Une issue favorable aurait pu être trouvée, comme vous l’expliquait Magcentre le 7 décembre : que Steeve Thany et Karin Fischer se retirent au profit de Christophe Léger, candidat ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages ; ces trois candidats étant par ailleurs opposés au président sortant. « Durant ce troisième scrutin, il y a de nouveau eu un vote contre le président sortant », confirme Christophe Léger. « Notre université ne va pas bien et il faut du temps pour rassembler les gens. Mais je ne désespère pas que l’on puisse se mettre autour d’une table et discuter pour préparer ce nouveau scrutin pour, enfin, faire passer l’intérêt de l’université au premier plan ».

Mourad Guichard