Orléans: la Fabrique Opéra reporte sa “Traviata ” à octobre 2021

La représentation de l’œuvre de Giuseppe Verdi interprétée par l’Orchestre l’Inattendu dirigé par Clément Joubert et La musique de Léonie de Corinne Barrer, était prévue fin mars dernier et du 19 au 20 juin 2020 au Zénith d’Orléans. Toutefois, “en raison des directives du gouvernement pour éviter la propagation du coronavirus”, ce spectacle, opéra participatif orléanais, est reporté d’un an. À savoir fin septembre et début octobre 2021.

Clément Joubert. Photo GP

C’est avec prudence, regret mais confiance…

Dans un récent communiqué de presse adressé par Lydia Teixeira, chargée de la diffusion de La Fabrique Opéra, cette dernière nous informe, en effet, d’un nouveau report des représentations de “La Traviata” : “C’est avec prudence et regret que nous sommes obligés de repousser encore la production de La Traviata. Il n’est pas question de l’annuler, mais de la décaler au 29 septembre, 1,2 et 3 octobre 2021. Nous proposerons quatre dates de spectacles pour que tout le travail effectué depuis le 4 mars 2019 par les élèves scénographes du Lycée Charles Péguy ainsi que par tous les acteurs du projet soit récompensé. En vérité, nous sommes plus de mille cent personnes œuvrant pour que ce spectacle puisse vivre sur scène.”

“Une histoire magnifiquement touchante”

Après Carmen, La Flûte enchantée, Aïda, My Fair Lady puis Faust, La Fabrique Opéra Val de Loire revient à Verdi et choisit de monter La Traviata mise en scène par Gaël Lépingle. Les représentations étaient initialement prévues du 19 au 20 juin 2020 au Zénith d’Orléans. Chacun est toutefois de nouveau invité à se laisser transporter en septembre octobre par de beaux solistes ainsi que par la musique de l’orchestre L’Inattendu placé sous la direction de Clément Joubert et par les chœurs de La musique de Léonie de Corinne Barrère.  

De fait, œuvre de Giuseppe Verdi inspirée de La Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas Fils, La Traviata, sur un livret de Francesco Maria Piave, fait partie des trois opéras qui ont fait connaître le compositeur italien (1813-1901) dans le monde entier. Clément Joubert, musicien, enthousiasmant chef d’orchestre et directeur artistique :  Pourquoi cette œuvre est à ce point adulée aussi bien par les connaisseurs que par les néophytes ? Peut-être parce que la musique de Verdi y est extraordinaire. Il s’est mis à la composer avant même de recevoir le livret, tellement il a été touché par la pièce de théâtre tirée du roman de Dumas. Peut-être aussi parce que les airs et les chœurs sont autant de thèmes célèbres, ou bien parce que l’histoire, tragique, est magnifiquement touchante…”.

Avis aux mélomanes : beaucoup se souviennent de l’ingénieuse et réjouissante vidéo réalisée sur le titre “Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux” (Hornez – Misraki 1938) par l’orchestre de La Fabrique lors du confinement de mars dernier. Il s’agissait d’un chantant, ravissant, étourdissant appel à la confiance et à la joie. 

Jean-Dominique Burtin

En savoir plus: lafabriqueopera-valdeloire.com

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