Un nouveau nom pour le Parti socialiste ? Michel Sapin n’est pas contre

Mardi soir, lors d’un Conseil national, à moins de 18 mois de la présidentielle de 2022, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste a annoncé le lancement d’un travail de son parti sur le fond, nourri par des consultations et des conventions, et sur la forme suggérant de changer le nom du dit Parti.

Michel Sapin, l’homme qui parle à l’oreille du Président (Archive)

L’ancien ministre des Finances socialiste et naguère deux fois président de la région Centre-Val de Loire, Michel Sapin a approuvé mercredi devant la presse parlementaire le chantier en interne lancé la veille par le premier secrétaire du PS, se disant « pas attaché au nom » de la formation mais à « l’affirmation » de sa famille politique. « Que le travail passe par un débat sur le nom, ça fait partie du marketing d’une marque un peu dévalorisée. Je ne suis pas attaché à un nom », a-t-il déclaré.

S’affirmer avant tout

« Je préfère Olivier Faure tel qu’il s’est exprimé hier plutôt qu’il y a quelques temps », a aussitôt taclé Michel Sapin, proche de François Hollande, sous la présidence duquel il a géré plusieurs portefeuilles de ministre. En effet, depuis sa courageuse prise de fonction, Olivier Faure qui a fait ses études à Orléans a du faire face aux critiques de certains caciques socialistes qui lui reprochent d’œuvrer à « l’effacement » du PS au profit d’EELV, avec lequel il a initié un rapprochement.« Peut-être que des événements extérieurs, des avis venant de la mairie de Paris, ont aidé » a diagnostiqué l’ancien ministre faisant référence à des déclarations d’Anne Hidalgo samedi, qui a reproché à EELV, membre de sa majorité des « ambiguïtés » sur la République.

« Quand on s’appelle le PS, on commence par s’affirmer », a estimé l’ancien ministre. « Je ne conçois pas que ce qui a fait la majorité de la pensée et des électeurs de gauche, pendant 40 ans, le PS, n’ait pas de candidat en 2022, a-t-il ajouté avant de reconnaître « Aujourd’hui cet électorat est éparpillé » et le candidat n’aura pas forcément sa carte au PS, pardon, chez les socialistes quel que soit leur nom.

F.C.

Commentaires

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  1. Une idée de nom : “Le parti de gauche dévoyé par quelques ultras-libéraux trop heureux de trouver un avion sans pilote pour arriver au pouvoir”. Je sais, c’est un peu long. Ou alors “le parti de gauche … pour arriver à droite plus”. Plus court encore ? “Parti de rien pour arriver nulle part”. Bon sang, mais où sont passées les valeurs de gauche ?

  2. A droite Les Républicains (LR) à ne pas mélanger avec RN et à gauche Les Démocrates (LD) à ne pas mélanger avec LFI !

    Et hop, l’affaire est dans le sac, ce n’est pas la peine de se casser le derrière.

    RN et LFI kif-kif dictature !

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