L’USO regrimpe au sommet du National en écrasant Annecy 6-1 !

Aller à dame de Haute-Savoie

Alors qu’Orléans commence bien, joue vite et élégamment, un contre haut-savoyard fait frissonner le stade, transi par la bise annonciatrice de l’hiver, mais l’attaquant manque le cadre qui s’offrait à lui à la 2e minute.

Mais à la 9e sur un mauvais dégagement adverse c’est bien Carnejy Antoine, comme un saint privé venu l’air de rien, qui ouvre le score d’une frappe sèche : 1-0 pour l’USO !

Carnejy Hall star game

Ce cadeau est pratiquement rendu par Lambeze deux minutes plus tard mais la généreuse offrande est refusée par l’attaquant d’Annecy qui tire au-dessus.

La dernière occasion : le coup-franc de Lambeze. Photo Magcentre

La panique défensive passe rapidement d’un camp à l’autre. Sur un bon centre Carnejy Antoine manque de peu le doublé à la 15e.

Les défenses restent fébriles et à la 25e un corner superbement déposé par Perrin est catapulté par le chevronné Nicolas Saint-Ruf dans les filets visiteurs : 2-0 pour l’USO !

La tête au Centre-Val de Loire

En hommage à la région qui sponsorise ce match, Orléans multiplie les centres et son jeu coule comme la Loire en crue, noyant les dernières illusions alpines, sans Renault parti à Chaingy.

Perrin, l’un des meilleurs Orléanais. Photo Magcentre

Toutefois à la 33e, il faut une belle parade de Lhostis pour éviter qu’Annecy ne recolle au score mais à la 42e c’est bien Carnejy Antoine qui smashe de la tête au premier poteau suite à un beau mouvement venu de la gauche : 3-0 pour Orléans !

À la 45e Perrin slalome et se fait faucher à l’entrée de la surface mais Talal enroule le coup franc juste au-dessus de la transversale.

La passe à 10. Set et match.

En début de seconde période, un coup du sort tue le faible suspense restant : suite à un acte d’anti-jeu du joueur à l’emploi fictif – Fillon – Annecy se retrouve à 10. Et Perrin fait sa spéciale décalage-recentrage à la 56e. 4-0 !

L’angoisse du gardien de but martyrisé à six reprises. Photo Magcentre

La minute suivante Demoncy rate la balle du 5-0. Antoine sort sans avoir à se faire des cheveux, remplacé par El Khoumisti qui d’emblée se voit offrir une occasion au point de penalty. Goujon remplace Keita, Robin fait tourner dans les bois d’Orléans, sans rien prendre aux riches pour donner aux pauvres. La preuve : Amine Talal enfonce le clou par une frappe magnifique sous la barre à la 67: 5-0.

Farid El Khoumisti ne veut pas être en reste et fusille le goal alpin sur une louche de Perrin : 6-0 à la 70e… non, on ne rêve pas : on revit. Perrin sort, ovationné, remplacé par Benkaid.

Mais l’arbitre est seul à voir un pénalty suite à un tacle orléanais, transformé par Chapuis à la 75e. 6-1. Un score de Nadal à Roland-Garros. Il manque encore un toit rétractable pour protéger de la pluie et du froid les acteurs et les spectateurs sourciens. Mais la pièce à l’affiche cette année s’annonce à nouveau passionnante : la remontée, sinon rien ! Suite dès vendredi en déplacement à Quevilly en Normandie pour venger Jeanne d’Arc, puis à domicile mardi prochain face au Red Star, une gloire d’hier qui fleure bon la merguez de Fête de l’Huma et le communisme municipal. Les grands clubs ne meurent jamais.

Pierre Jozon pour Magcentre

Commentaires

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  1. … au sommet … à la 8ème place ! On connait les accointances entre Marseille et Orléans, mais un rapprochement culturel aussi marqué … “Peuchère !”

  2. Si Orléans avait perdu elle serait 13 ou 14ème et en mauvaise posture avec peu de points, alors qu’elle est maintenant placée dans la première partie du tableau.
    Il faut savoir se contenter, c’est toujours 3 points de pris et bon pour le moral des joueurs !
    J’ignorais les accointances entre Marseille et Orléans, en dehors de Florian Thauvin cela va de soit !

    • Lemée, Germain père et fils, Labrune … et j’en passe, cela va de … soi

      • Exact, soi n’est pas un verbe dans ce cas, donc sans t, quelle élégance de le faire remarquer !

        Des accointances, alors soyez plus précis :
        Jacky Lemée (né à Epernon 28), Bruno Germain père de Valère et Vincent Labrune, je pouvais les nommer et aussi Reynald Pedros (passage à l’OM 96/97), faut il élargir aux autres sports, mais pas seulement ?

        Ce n’était pas le sujet, l’USO + 3 points, c’est important pour l’équipe et les joueurs, rien d’autre !

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