[Publi-rédactionnel]
Après un printemps et un été 2020 en demi-teinte pour les restaurateurs et les acteurs du tourisme de notre région, le conseil régional du Centre-Val de Loire lance son opération Automne Gourmand en partenariat avec les associations de restaurateurs et les offices de tourisme de notre région. L’idée est de vous proposer le temps d’un week-end ou plus, des balades gourmandes et touristiques à la découverte des multiples richesses de nos territoires.
Le Montargois ne manque pas d’atouts gourmands et touristiques et ça ne date pas d’hier comme en témoigne le 33 ème mois de la Gastronomie Montargois. Allons donc y voir d’un peu plus près.
Montargis la “Venise du Gâtinais”. ©OTMontargis&Agglo
La balade débute à Montargis qui depuis plusieurs années met les petits plats dans les grands pour attirer les touristes avec de belles propositions culturelles, gourmandes, touristiques, vertes mais aussi patrimoniales.
Praslines de Mazet, spécialité gourmande de Montargis © SD
Celle que l’on surnomme “La Venise du Gâtinais” avec ses 131 ponts et passerelles a bâti sa réputation gourmande sur une confiserie, Les Praslines Mazet, vendues aujourd’hui dans le monde entier. Cette amande grillée dans du sucre, de la vanille et de la gomme arabique, garde jalousement son secret de fabrication depuis …1636. La Maison de la Prasline Mazet située au cœur de ville a d’ailleurs changé de propriétaire juste avant le confinement. En effet, Benoît Digeon, descendant des fondateurs Mazet, a passé la main fin février au célèbre chef pâtissier parisien Hugo Pouget. Ce dernier qui entend donner une « touche plus contemporaine » à cette noble maison comme il l’indiquait au Parisien en juin dernier ne découvre pas la célèbre confiserie puisqu’il a déjà ouvert en 2018 La Factorie Mazet, toujours à Montargis. Il vous reste à présent à pousser la porte de la magnifique boutique située 43, rue du Général Leclerc pour déguster l’une des innombrables variétés de la fameuse Prasline.
Vous n’en avez pas fini avec Montargis pour autant. En effet, la ville valorise ses liens étroits avec le pays de l’Empire du Milieu depuis les années 1910-1920 grâce à un circuit chinois mis en place en 2017 par l’office de tourisme de la ville avec l’ouverture conjointe d’un musée historique de l’Amitié franco-chinoise (mais fermé jusqu’à nouvel ordre à cause de la crise sanitaire). Car aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est dans la capitale du Gâtinais qu’un groupe de jeunes intellectuels chinois proposèrent au début du XXe siècle pour la première fois parait-il, l’idée d’un parti communiste en Chine. Parmi eux, Deng Xiaoping, qui deviendra secrétaire général du Parti communiste chinois aux côtés de Mao.
Le Musée Girodet a récemment fait peau neuve
Musée Girodet, Montargis © Pascal Philippot
Côté culture, courrez voir le Musée Girodet (en hommage à l’enfant du pays, le peintre Anne-Louis Girodet) dont l’ouverture des nouveaux locaux a été retardée par la terrible inondation de 2016. Ce musée qui reste ouvert malgré la crise sanitaire présente également les œuvres du sculpteur Henri de Triqueti. Et grâce à son application numérique mise en service le 19 août dernier, vous pouvez visionner les œuvres à tout moment !
De belles balades autour de Montargis et à Briare
Tout près de là, Amilly vous attend avec son centre d’art contemporain Les Tanneries, ouvert en septembre 2016 et qui accueille de belles expositions temporaires. On notera au passage que c’est à Amilly, dans les ateliers protégés de l‘ESAT les Râteliers qu’est brassée la bière La Johannique.
Pont-Canal de Briaire ©adrti
Allez après la tête, les jambes avec une petite balade à vélo le long de la Scandibérique en pédalant sur son sympathique tronçon entre Montargis et Briare. L’occasion bien sûr d’aller jeter un œil à son célèbre pont-canal qui traverse la Loire. Cet ouvrage exceptionnel construit de 1890 à 1896 permet de relier le canal latéral à la Loire au canal de Briare. il est d’une classe folle avec ses 72 lampadaires et ses superbes pilastres ornés d’armoiries à chaque extrémité.
Moulin Bardin ©OT Montargis
Moins connu mais qui vaut aussi le détour le Moulin Bardin. Construit en 1860, il est le seul vestige subsistant d’un patrimoine industriel et historique exceptionnel remontant au XVIe siècle. Et même s’il a cessé son activité en 1972 avec le départ du dernier meunier Paul-Henri Guitare, ce moulin nettoyé et restauré par Amilly retrouve une nouvelle vie avec les visites du public grâce aux bénévoles de l’association Asamba.
Safran du Gâtinais © SD
Les autres trésors gourmands du Gâtinais : le miel et le safran
Miel du Gâtinais
La présence du miel dans l’Est du Loiret est ancienne puisque sa production remonte au Moyen-Âge. Au XIXe siècle, c’est même le miel le plus consommé à Paris. Ce miel de bouche possède la mention d’origine “Gâtinais”. Ce nectar onctueux peut même s’enorgueillir de posséder une marque déposée “L’abeille du Gâtinais”. C’est aussi le nom du rucher-école créé il y a 30 ans par trois copains apiculteurs à Orville, près de Puiseaux avec l’objectif de développer et améliorer ce miel blanc crémeux du Gâtinais mais aussi de former les apiculteurs de demain.
Safran du Gâtinais
Le safran est aussi présent de longue date dans le Gâtinais puisqu’il fut vraisemblablement rapporté d’Asie Mineure par des Croisés. Les premiers bulbes sont rapportés sur les terres de Boynes par le seigneur du lieu, le gentilhomme Porchaire. Il obtient même en 1698 un édit du roi Louis XIV, ce qui va permettre à Boynes de devenir la capitale mondiale de la culture du safran jusqu’au XIXe siècle, le nom de safran du Gâtinais étant alors connu dans toute l’Europe. Le musée du safran de Boynes raconte l’histoire de cet or rouge du Gâtinais mais aussi celle de ses anciens vignobles et cépages, totalement disparus aujourd’hui. Ce qui a bien failli arriver également au safran puisque le dernier champ de culture de cette épice exigeante disparaît en 1930. Mais grâce à l’opiniâtreté de l’association “les safranièrs du Gâtinais”, 50.000 bulbes arrivent du Cachemire à la fin des années 80. Et ça repart puisque trois exploitants cultivent aujourd’hui la précieuse fleur. A noter enfin que les deux ingrédients se marient parfaitement dans les fourneaux comme en témoigne cette succulente crème au miel et au safran.
Châtillon-Coligny : la science et la littérature
Colette © DR
Et puis si vous aimez l’histoire faites une halte dans le charmant village de Châtillon-Coligny, l’un des hauts lieux du protestantisme français. Son musée, situé dans l’ancien Hôtel-Dieu, labellisé musée de France et inauguré en juin 1986 possède trois collections : archéologie, histoire du village à l’époque moderne, et surtout une évocation scientifique à travers le parcours des quatre générations de Becquerel qui ont fait de nombreuses découvertes dont celle de la radioactivité naturelle. Et pour la petite histoire rappelons que la grande écrivaine Colette a séjourné 18 mois dans la ville avec sa famille entre 1891 et 1893 et qu’elle s’y est mariée le 15 mai 1893.
Pour se mettre au vert, rendez-vous à présent aux jardins de la Javelière à Montbarrois. Une propriété de quatre hectares qui se compose de deux ensembles distincts : près du logis, une roseraie moderne, un jardin potager et un verger. Et au-delà un parc constitué d’un bois de chênes qui abrite des collections d’arbustes et de plantes vivaces de sous-bois. Enfin, il faut mentionner le “Rosarium” qui préserve une belle collection de 300 rosiers botaniques.
Malesherbes, fidèle à la tradition de l’imprimerie
La promenade s’achève à Malesherbes aux confins du Gâtinais. Au programme, la visite du Château et de son domaine qui abrite notamment une grange des dîmes et surtout un très grand pigeonnier composé de 1 862 boulins où pouvaient loger plus de 8 000 pigeons.
Atelier-musée de l’imprimerie Maury © DR
Mais c’est l’AMI, atelier-musée de l’imprimerie, inauguré en septembre 2018 qui fait aujourd’hui la réputation de la ville.
Atelier musée de l’imprimerie. Malesherbes.© DR
Un musée passionnant que l’on doit au couple d’imprimeurs Chantal et Jean-Paul Maury, ce dernier étant aussi fils et petit-fils d’imprimeur. L’idée était de sauver et de présenter au public un patrimoine exceptionnel de machines patiemment réunies durant vingt ans tout en préservant la mémoire des métiers et des technicités de l’imprimerie.
L’objectif est aussi de donner envie aux jeunes de travailler dans ce domaine qui s’est profondément transformé et modernisé depuis Gutemberg. Et même si son agenda est bousculé par la pandémie, cet atelier-musée entend rester un lieu vivant et amoureux de la page imprimée.
En espérant que cette balade vous a ouvert l’appétit, il vous reste à choisir l’une des 12 tables proposées par ce 33e MOIS DE LA GASTRONOMIE EN MONTARGOIS :
À LA PLACE / Montargis – https://www.facebook.com/alaplace.montargis/
AUBERGE DE CONFLANS / Conflans sur Loing – https://www.facebook.com/suoretgaelle/
AUBERGE DES TEMPLIERS / Boismorand – https://www.lestempliers.com/fr/
LE BIQUIN D’OR / Ferrières en Gâtinais – https://www.facebook.com/Restaurant-Le-Biquin-dOr-341905506244316/
BRASSERIE DE LA POSTE / 2 Place Victor Hugo Montargis – https://brasseriedelaposte-montargis.com/
LE COLIGNY / Châtillon Coligny – https://www.restaurant-chatillon-coligny.fr/
LE DOMAINE DE VAUGOUARD / Fontenay sur Loing – https://www.vaugouard.com/
HÔTEL DE L’ABBAYE / Platanes Ferrières en Gâtinais – https://www.hotel-abbaye.fr/
HÔTEL DE LA GLOIRE / Montargis – http://www.lagloire-montargis.com/
OH TERROIR / Montargis – https://www.ohterroir-montargis.com/
L’ORANGERIE / Montargis – https://restaurant-orangerie-montargis.com/
LES PETITS OIGNONS / Montargis – https://www.tourismeloiret.com/fr/diffusio/restaurants/les-petits-oignons-montargis_TFORESCEN0450012089