Orléans : quel avenir pour le groupe d’opposition OSE?

Le groupe orléanais d’opposition municipale OSE, qui regroupe la gauche et les écologistes, va-t-il survivre à sa défaite? C’est ce que veut croire Jean-Philippe Grand, son ancienne tête de liste.

Valérie Corre, Baptiste Chapuis, Jean Philippe Grand et Dominique Tripet ont déposé leur liste de gauche et écologiste à la préfecture du Loiret.(2 juin 2020) ©Mourad Guichard

« OSE est un groupe d’élus et d’anciens candidats qui continuent de travailler ensemble, notamment à la préparation des conseils municipaux. Il s’ouvre également à des personnes ressources et compte bien continuer ce travail collectif », assure l’élu écologiste. De son côté, le socialiste Baptiste Chapuis attend de voir les positionnements de chacun à l’occasion des prochaines échéances électorales, notamment départementale et régionale. On sait pour cette dernière que les appétits écologistes s’affichent désormais au grand jour. « Nous entretenons de bonnes relations avec les communistes et les écologistes, mais comme à chaque fois, nous allons voir comment chacun va évoluer politiquement. Nous avons tellement à faire face à Grouard que notre souhait est de continuer à travailler ensemble ». Dont acte.

“Tout le monde à quelque chose à apporter à ce collectif”

Dominique Tripet, elle, ne jure que par « le respect du programme soumis aux électeurs ». L’élue communiste pense que la dynamique de groupe peut-être maintenue, mais à cette seule condition. « Si nous quittions cette ligne de conduite, les électeurs, les citoyens se détourneraient durablement de la chose politique. Laissons-nous de la latitude pour défendre notre programme et faire en sorte que nous puissions convaincre un nombre plus important de citoyens que nous sommes une alternative crédible », assène l’élue qui assure que « tout le monde à quelque chose à apporter à ce collectif ». Jean-Philippe Grand et Dominique Tripet s’accordent pour, officiellement, laisser de côté les autres échéances électorales, la vie municipale ne pouvant y être liée.

Reste le dossier Chaillou, élu bras-dessus, bras-dessous avec la droite orléanaise à la tête de la Métropole. La liste OSE tomberait-elle d’accord sur une position commune quand les cartes s’abattront et que les votes tomberont? Question qui reste pour l’heure sans réponse.

À suivre, donc.

M.Gd

Commentaires

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  1. Peut-on encore parler de groupe d’opposition, alors que ces mêmes élus ont pactisé à la métropole avec le duo Grouard-Montillot pour faire élire C. Chaillou ?
    Politique politicienne qui ne va pas résoudre l’abstention!

  2. Je crois qu’il ne faut pas mélanger les serviettes d’une union”gauche-verte” avec le torchon de l’élection d’une seule personne “anciennement de gauche”, qui fit venir à l’époque François Hollande dans sa commune, l’inestimable maire de Saint Jean de la Ruelle, dont la conduite me semble toute personnelle et ne saurait engager les socialistes historiques…Une info serait bienvenue: Christophe CHAILLOU a-t-il toujours sa carte du PS ? s’il ne l’a pas, pourquoi son élection engagerait les socialistes et leurs alliés ? et pourquoi enquiquiner ces gens de la liste OSE qui ne sont pas responsables de cette trahison ?

    • vous écrivez :
      “une seule personne “anciennement de gauche”, qui fit venir à l’époque François Hollande dans sa commune, l’inestimable maire de Saint Jean de la Ruelle, dont la conduite me semble toute personnelle et ne saurait engager les socialistes historiques…”
      que dire alors à propos de feu Nicolas BONNEAU, maire de la Chapelle-Saint-Mesmin, qui fit venir à l’époque E. PHILIPPE, ex-LR, dans sa commune ? J’ai trouvé étrange la réaction-récupération de J-P Sueur à l’annonce de son décès : “c’était un socialiste”

  3. Les socialistes en la personne de Mme Canette secrétaire départementale du PS se sont félicités de l’élection de M. Chaillou.

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