Le cycliste et ex-avocat Patrick Communal et son confrère Quentin Roussel ont déposé ce vendredi en tant que simple citoyen un référé-liberté pour contester devant le tribunal administratif l’arrêté du préfet du Loiret, imposant le port du masque en tous lieux extérieurs des 22 communes de la Métropole orléanaise.
Alors qu’à Tours (comme à Paris), la préfète d’Indre et Loire, Marie Lajus dispense les cyclistes comme les joggeurs du port du masque, les requérants contestent le caractère excessif de la décision du préfet du Loiret qui justifie cette obligation généralisée par un souci de simplicité d’application.
Et Patrick Communal d’expliquer: “La circulation par aérosol n’est absolument pas démontrée à l’air libre, la contamination dans ce cas résulte d’un non respect des distances, on est contaminé par les projections des personnes, les postillons, ce qui justifie dans ce cas le masque. A vélo, on ne devrait en toutes hypothèses pas rouler sur des voies piétonnes parce que c’est dangereux pour les piétons. Lorsqu’un vélo circule sur la voie publique ou sur une piste cyclable, dans une agglomération comme la notre, la distance d’un mètre est respectée. Mais ce n’est pas la seule justification à la contestation du port du masque à vélo… Ceux qui pratiquent comprennent pourquoi. Notamment parce que le vélo est un substitut aux transports en commun qui présentent bien plus de risques de contamination, et que le masque à vélo est très gênant pour respirer et devient dissuasif d’une pratique pourtant positive en termes de santé publique,”
Réponse du Tribunal administratif, ce mercredi à 14 h 30