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Le Département est désormais partenaire de l’application gratuite Géovélo. En service depuis le 1er juillet 2020, les cyclistes vont pourvoir choisir l’itinéraire le plus adapté, dans leur déplacement professionnel et touristique, à la ville comme à la campagne.
La petite reine tend à reprendre ses lettres de noblesse depuis la crise du coronavirus et le lancement, par le Département du Loiret, de l’application GPS dédiée aux cyclistes, Geovelo tombe à point nommé ce 1er juillet 2020.
Cette application gratuite, téléchargeable sur tout type de smartphone, devient l’outil numérique indispensable pour les cyclistes qui veulent choisir le meilleur itinéraire dans leur déplacement, qu’il soit professionnel ou touristique. « C’est la première application GPS capable de guider l’utilisateur avant, pendant et après son trajet », explique Marc Gaudet, Président du Département. Benoît Gunberg, co-fondateur de Geovelo, précise : « On a travaillé avec le Département du Loiret à la collecte des données qui permettent d’améliorer la prestation de notre outil avec des itinéraires encore plus performants. »
Ainsi, le cycliste pourra désormais déterminer le parcours le plus adapté, en fonction de son niveau et de son type de vélo, classique ou électrique. Sur route, chemin, piste cyclable, toutes les possibilités s’offrent au cycliste. « L’application est capable de localiser les services : restaurants, hébergements, ateliers de réparation les plus proches… du parcours le plus court au plus sécurisé, en temps réel », ajoute Michel Breffy. Benoît Gunberg souhaite lui voir le territoire rural s’emparer du vélo et qu’il ne soit pas ou plus le privilège des centres villes : « Le marché du vélo est en plein boom, c’est le début d’une belle histoire. Les primo ou néo-cyclistes doivent se mettre en selle ! »
Les véloroutes dans le Loiret
Le territoire loirétain compte plus de 180 km d’itinéraires cyclables. Une enveloppe de près de 18 millions d’euros a ainsi été investie dans l’aménagement de la Loire à vélo, la Scandibérique ou encore la réhabilitation du pont-rail entre Sully-sur-Loire et Saint-Benoît-sur-Loire. « La politique cyclable du Département est vraiment lancée ! », précise Marc Gaudet, Président du Département.
Pour exemple, l’aménagement de la Scandibérique, achevé en 2020, entre Dordives et Briare a représenté un investissement de six millions d’euros, supporté pour 40% par la région et 40 % par l’Union européenne, sur le tronçon reliant Conflans-sur-Loings à Briare.
Par ailleurs, des bandes d’au moins 1,5 mètre sont désormais prévues lors de réfection de chaussées pour les cyclistes afin de les préserver des flux de circulation. Le Département apporte ainsi son soutien financier aux communes et intercommunalités dans leurs projets de développement des pistes cyclables.
Soucieux de développer l’attrait touristique du territoire loirétain, le Département a lancé des études pour l’aménagement d’une troisième véloroute avec le rachat du Canal d’Orléans. Après des premiers travaux de renforcement des berges, l’aménagement de nouveau parcours débutera dès 2022. Il offrira aux cyclistes la découverte des richesses naturelles du Loiret.
Amélioration et développement
La collectivité, garante des travaux de voirie sur son territoire, pleinement impliquée dans la politique cyclable, envisage de modifier l’itinéraire de la Loire à vélo en transférant six kilomètres sur le canal latéral à la Loire, au niveau de Beaulieu-sur-Loire. Un investissement d’un million d’euros pour des travaux qui débuteront cet été. « Et il y a l’aménagement du viaduc ferroviaire, qui est une belle réalisation et qui a coûté 2,2 millions d’euros », se félicite Michel Breffy.
Le pont-rail entre Sully-sur-Loire et Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret) a été réhabilité. Dep 45
Le Département marque ainsi une volonté ancrée de développer les infrastructures dédiées au cyclisme. Et les possibilités ne manquent pas, selon Benoît Gunberg, « pour se soustraire aux routes dangereuses » et pour sa part, Marc Gaudet n’exclut pas des projections somme toute inédites : « On peut imaginer reprendre une partie des voies ferrées en désuétude, envahies par les ronces (…) Le jour où il y aura moins de barrières administratives, on espère développer ce réseau et faire des pistes cyclables jusqu’à Montargis ! »