Tel un peloton du tour de France mais en plus débonnaire, la quinzième Vélorution s’est élancée de la place de la Bascule pour rejoindre la gare des Aubrais (5km sans faux col) avec à sa tête Zahra et Masomah “les petites reines de Kaboul”, les deux femmes cyclistes réfugiées aujourd’hui en France, venues spécialement des Hauts de France où elles s’entraînent en vue des prochains Jeux Olympiques.
Zahra et Masomah
Cette nouvelle manifestation-déambulation vélocipédique, au son aigrelet, des sonnettes, avait pour but de tester collectivement les aménagements cyclables nouvellement mis en place par la métropole d’Orléans. Elle a réuni pour ce test grandeur nature, près de 150 participants soit le plus grand nombre depuis la première promenade du genre: le vélo a bien le vent dans le dos à Orléans. Et les cyclistes participants ont évidemment apprécié au premier chef la circulation en site propre sur le pont Georges V et les larges couloirs réservés aux vélos sur les mails. Ces aménagements, il y a quelques mois encore, jugés impossibles par la Métropole se révèlent ainsi un véritable plus pour la circulation urbaine à vélo.
Pourtant, il reste beaucoup à faire pour la création d’un véritable plan de circulation pour les deux roues à l’échelle de la Métropole, avec de véritables itinéraires balisés et protégés, et la Vélorution n’hésite pas à se proposer en tant qu’association d’usagers pour aider les élus à élaborer un tel plan. En espérant que certains, fraîchement réélus, ne remettent en cause ces avancées, comme le fit Florent Montillot, aujourd’hui adjoint à la sécurité de la ville d’Orléans, qui récusa, pour manque de concertation, la décision de réserver une voie aux deux roues sur le pont Georges V.
GP
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