La tête de liste OSE (Orléans Solidaire Écologique) a choisi le terrain de Groues, ce 12 juin 2020, pour appeler à l’action et à des « mesures résolument sociales, efficaces et ambitieuses ».
Jean-Philippe Grand et ses colistiers lancent ” l’appel des Groues”. Photo JJT
Dans deux semaines les Orléanais diront par leur vote s’ils veulent un nouveau capitaine pour la ville. Jean-Philippe Grand aspire à le devenir. C’est pourquoi il a lancé symboliquement, ce vendredi 12 juin, depuis l’ancien terrain militaire des Groues, un « appel à la mobilisation pour la transition écologique ». Après l’appel gaulliste du 18 juin, voici donc celui, écologiste, du 12 avec des enjeux certes différents mais capitaux. A la tête du « rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes » Jean-Philippe Grand, entouré de plusieurs colistiers comme Valérie Corre ou Dominique Tripet veut « préparer la ville des prochaines générations, une ville accueillante, une ville qui respire ». C’est donc du terrain des Groues que cette reconquête doit être menée. Appuyé par Irène Chomiki et Alain Lebon qui mènent le combat depuis des années pour un projet vert aux Groues avec notamment un « central park » de 15 hectares, M. Grand a rappelé les principaux engagements de la liste.
Cimetière écologique…
D’abord « réconcilier la ville avec la nature » en végétalisant les espaces publics (avec des mesures immédiates juste après l’élection), en désartificialisant les sols, en protégeant les terres agricoles, en supprimant les friches. Seconde priorité : « réduire l’empreinte écologique », en limitant la place de la voiture, avec un objectif zéro déchet, avec un plan massif de rénovation thermique financé en partie par des fonds européens, avec des clauses environnementales dans les marchés publics ou encore par le nettoyage de la Loire de la source à l’embouchure.
Valérie Corre qui aspire à présider la Métropole si la liste l’emporte présente d’autres priorités « pour créer une ville éco-responsable » : favoriser l’utilisation du vélo, instaurer la gratuité progressive des transports publics, construire des éco-quartiers, des jardins partagés et même… un cimetière écologique. De son côté Dominique Tripet dont la liste du premier tour a fusionné avec OSE veut faire des écoles « le premier lieu de l’action écologique », avec des ambitions réaffirmées : 100 % de produits locaux et bio dans les cantines, développement de l’apprentissage du vélo, création d’itinéraires sécurisés, sensibilisation des jeunes aux questions environnementales, végétalisation des cours d’écoles, etc. Autant de priorités qui vont être déclinées sur le terrain durant les deux prochaines semaines avant le 28 juin.
Jean-Jacques Talpin