En raison du confinement, l’Inrap, (l’Institut national de recherches archéologiques préventives) avait dû interrompre ses activités archéologiques de terrain, le 17 mars 2020, et mettre en sécurité ses chantiers de diagnostics et de fouilles, dans le cadre des mesures de prévention de l’épidémie.
Durant les deux mois de confinement, l’Inrap a mobilisé ses équipes d’archéologues pour finaliser près de 300 rapports de diagnostics et de fouilles qui ont été remis au services de l’Etat dont une quinzaine pour la région Centre Val-de-Loire. Son activité de recherche et sa mission de partage de la connaissance ont également été amplifiées.
Depuis le 11 mai, l’Institut a repris les opérations d’archéologie préventive qui lui sont confiées en appliquant un dispositif sanitaire strict.
Une large reprise des opérations archéologiques préventives
Dès le 11 mai, l’Inrap a été l’un des tout premiers établissements publics culturels à redémarrer ses activités opérationnelles. Après avoir finalisé un plan de reprise comprenant un protocole sanitaire strict, il a rouvert progressivement ses chantiers en dialogue étroit avec les aménageurs et les services de l’État.
Si au 17 mars, 130 opérations avaient dû être suspendues (3 diagnostics et 3 fouilles en Centre Val-de-Loire), à ce jour 144 chantiers (une trentaine pour la région) de diagnostics et de fouille ont ou vont être déployés d’ici mi-juin. Les équipes de l’Inrap reprennent leurs activités de diagnostics (une vingtaine) et ont engagé la dernière phase de la fouille des Casernes Beaumont-Chauveau à Tours, repris une fouille interrompue à Blois et préparent les fouilles de la rocade de Bourges et de l’élargissement de l’autoroute A10.
Outre l’essentielle dimension patrimoniale et scientifique, l’Inrap accompagne ainsi la relance des chantiers d’aménagement. Les retombées de son activité – plus de 40 millions € en année pleine hors personnel – contribuent aussi au soutien des acteurs économiques dans les territoires.