Dernier hommage à Christian Bidault, fondateur de Mag’Centre

 

Christian Bidault, journaliste, fondateur du média MagCentre, décédé le 25 mai 2020.

Vous avez été très nombreux, lecteurs, élus, journalistes d’Orléans ou d’ailleurs à témoigner votre sympathie après le décès lundi de notre confrère Christian Bidault. Il sera possible de lui rendre un dernier hommage ce vendredi 29 mai au crématorium des Ifs à Saran (Loiret). Comme il le souhaitait, Christian sera incinéré, simplement à son image, sans aucune cérémonie ni discours.

Ceux qui le souhaitent pourront le voir une dernière fois ce vendredi 29 mai 2020, entre 16 heures et 16h30 ou se recueillir devant le cercueil entre 16h50 et 17h20 juste avant la crémation. Il s’agira d’un simple recueillement individuel, par groupe de cinq pour respecter les normes sanitaires.

Christian aurait sans doute aimé ce dépouillement et cette simplicité mais aussi voir à côté de lui ses nombreux amis.

Je connaissais très bien Christian en tant que journaliste à la plume objective et sans contour. Je l’appréciais car il avait un sens prononcé de la relation humaine que nous partagions.

Dans les années 90, mes visites étaient régulières dans les locaux de la Rep du Centre, rue de la REP. En plus de Christian, je pouvais également y croiser Anne, Anne-Marie, Denis, Jean-Dominique, Jean-Jacques, un peu plus tard Hamoudi. A l’époque, j’étais secrétaire général de l’ASTI (Association de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés), Jean-Pierre PERRIN en était le Président. Jean-Pierre et moi avons ensuite initié le Collectif Egalité, ce qui nous a valu d’occuper le narthex de la cathédrale à deux reprises avec des sans-papiers, puis le théâtre d’Orléans. Ces événements ont été largement couverts médiatiquement.

Les actions que nous menions étaient vindicatives et j’ai encore en mémoire les quelques reportages dont nous avons pu nous fendre avec Christian.

Christian était d’une grande écoute et savait, de par sa plume et son empathie à l’égard des personnes migrantes que je lui ai permis de rencontrer, retranscrire avec brio le vécu de chacun d’entre eux, captiver le lecteur et lui permettre une approche des récits de vie la plupart du temps kafkaïens. La qualité de son écriture n’était pas sans éveiller chez le lecteur un sentiment de révolte et de profonde injustice, parce que Christian était lui-même épris de justice.

Ensuite, quelques années se sont écoulées avant que je ne retrouve Christian au sein de Mag’Centre.

Il avait choisi de créer ce média parce qu’il voulait préserver ce vent de liberté qui caractérisait son personnage.

C’est donc avec plaisir que j’ai pu conserver un lien avec Christian et l’équipe qui l’entourait. Ce moment correspondait à mon départ en retraite (nous étions de la même génération) et à celui de mon engagement nouveau en politique. Christian a toujours répondu présent lorsque je le sollicitais, guidé par son esprit d’ouverture et son souci d’équité.

Aujourd’hui Christian va manquer au rang des personnalités médiatiques d’Orléans. Nous en garderons le souvenir pour encore très longtemps. Ce fut un grand journaliste doté d’une grande humanité.

Jean-Marie BOUTIFLAT

« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris la mort de Christian Bidault, journaliste et fondateur de MagCentre, qui nous a quittés ce lundi 25 mai 2020 à l’âge de 71 ans, des suites d’une longue maladie.
Personnalité incontournable du paysage médiatique orléanais, il avait été adopté par les Orléanais, depuis son arrivée en 1980 au sein de la rédaction locale d’Orléans de la République du Centre après deux années à Dreux. De journaliste localier à gérant d’un média en passant par fait-diversier ou reporter, il aura tout connu dans le journalisme, qu’il exerçait avec exigence et talent. Ancien Président du Club de la presse Val de Loire, sa plume et son ton étaient reconnaissables : il avait le goût des mots, des faits et de l’humour.
C’est à lui que nous devons aujourd’hui l’existence de Mag’Centre, pure-player fondé en 2012, à l’image de ce qu’était l’information pour Christian Bidault : libre, indépendante, engagée et impertinente.
Sa signature – Ch. B – manquera à Orléans. Son regard sur l’actualité aussi. J’ai une pensée très émue pour ses compagnons de Mag’Centre, pour ses anciens collègues de la Rep’ et pour ses confrères. Je pense aussi à ses proches et notamment à ses deux enfants et tiens à leur adresser mes plus sincères condoléances. »
Olivier Carré,
Maire d’Orléans,
Président d’Orléans Métropole

Christian Bidault, ce vieil anar qui a marqué l’association des journalistes du tourisme (AJT) en tant qu’infatigable secrétaire général, et surtout en camarade enthousiaste, chaleureux, généreux, doté d’un don irrésistible pour toutes les conciliations.

Christian a déposé les armes paisiblement, après une lutte aussi discrète que courageuse.

Nous l’embrassons de toutes nos forces et adressons à ses enfants, à ses collaborateurs de Mag’Centre qu’il avait créé, et à tous ceux qui le pleurent aujourd’hui la force des souvenirs et celle de toute notre affection. Que la terre – qu’il connaissait si bien – lui soit légère.

Dominique de La Tour, président de l’AJT

À toute l’équipe de Mag’Centre,

Je tiens à dire ma profonde sympathie à la suite du décès de Christian Bidault.
Christian Bidault était journaliste dans l’âme. Il avait l’art de débusquer les informations, d’aller droit au fait, de déjouer toutes les langues de bois, de ne pas s’en laisser conter, de porter la plume dans la plaie quand il le fallait, de rendre compte de la réalité avec passion quand la passion l’habitait. Il avait un caractère bien trempé, mais était pudique et avait une vraie sensibilité. Il savait être proche des politiques, les écouter, tout en gardant jalousement son indépendance. Je le remercie pour tout ce qu’il nous a apportés, pour ce qu’il a apporté à la vie de notre Région, et au-delà, en exerçant simplement, fortement, pleinement son métier de journaliste.

Jean-Pierre Sueur

Salut l’ami Christian

Christian Bidault a rejoint dès le début, en 1994, les premières manifestations de solidarité à Orléans avec le peuple algérien et ses forces vives (jeunes, femmes, journalistes, artistes,…) victimes des exactions, des crimes terroristes islamistes et avec les démocrates victimes de l’arbitraire.

Journaliste à La République du Centre, il animait le Club de la presse Val de Loire. Il a eu un rôle prépondérant dans l’organisation de multiples initiatives d’information sur ce qui se passait réellement en Algérie pendant la période noire des années 90, pour s’élever contre le silence inadmissible, parfois coupable des médias lourds français. C’est tout naturellement qu’il a participé à la création de l’Association Solidarité Loiret Algérie (ASLA) en janvier 1997. Depuis il est resté fidèle et veillait sur l’action de l’ASLA. Il répondait présent à chaque fois que nous lui avions fait appel malgré son agenda de ministre.

Je veux souligner par exemple, sa contribution à la célébration des 20 ans de l’ASLA qu’il a tenu à couvrir avec son inséparable appareil photo de journaliste attaché à la justice et la vérité, sans jamais se mettre dans la lumière, en toute discrétion. Nous savions que nous pouvions compter sur lui…

Repose en paix l’ami Christian

Malik Arbaoui – Président de l’ASLA

A mon Camarade et Ami Christian Bidault

Au revoir mon cher Christian, j’ai appris avec beaucoup de tristesse ton départ ce lundi matin. Tu es parti rejoindre nos camarades Jean Bréas et Max Petit avec qui tu avais, sans aucune réserve, initié la mobilisation à Orléans, puis dans tout le Val de Loire, pour soutenir les femmes, les journalistes et les intellectuels et de façon général le peuple algérien dans sa lutte contre la barbarie islamiste. Tu avais accompagné la création de l’Association de Solidarité Loiret Algérie dont tu as été l’un des membres fondateurs. L’acronyme ASLA correspond au nom du directeur de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Alger qui avait été assassiné avec son fils au sein même de l’école. Repose en Paix mon Camarade, mon Ami, mon frère après cette vie de combat pour les Droits Humains et la justice partout dans le monde.

El hadi Laïfa Boufendi

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris la disparition de notre ami Christian Bidault, ancien président du Club de la presse Centre-Val de Loire.

Sous sa présidence, le club avait pris une dimension régionale. Christian avait obtenu un local dans le centre-ville de Tours, au sein du palais des congrès Vinci, et avait oeuvré pour structurer l’association et lui permettre d’avoir, pour la première fois, un salarié permanent. 

Journaliste et grand reporter pour La République du Centre, il avait fondé MagCentre. 

Il nous a quittés ce lundi 25 mai 2020 à l’âge de 71 ans, des suites d’une longue maladie.

Au-delà de son action en tant que président, nous garderons de lui l’image d’un homme intègre et attachant, dont l’humour et l’intelligence nous manqueront. 

Nous avons une pensée très émue pour ses proches et pour notre consœur Christine Berkovicius, qui l’a accompagné jusqu’aux derniers instants. Nous adressons à sa famille nos très sincères condoléances.

Le Club de la Presse Centre – Val de Loire

J’ai travaillé avec Christian, de fin 2015 à fin 2018, ce fut mon dernier patron de presse avant de changer de région, puis de boulot.
Il m’a tendu la main pour rejoindre Magcentre.fr suite à mon licenciement d’un hebdo papier de Loir-et-Cher. J’ai commencé par des billets signés d’un avatar, puis, fin 2015 au moment des élections régionales il m’a intégré à l’équipe pour être le correspondant de Blois et alentours. Petit à petit j’ai pris mes marques, puis il a été décidé de créer un emploi de journaliste ; il m’a proposé, j’ai accepté. “J’ai vu tellement d’emplois se détruire dans la profession”, disait-il avec JJ Talpin, son complice de toujours, “que je suis content de contribuer à en recréer au moins un”. Ça n’a pas été de la tarte, mais nous y sommes parvenus.
 
Nous avons eu souvent des discussions homériques et parfois même de belles engueulades en conf de rédac et en dehors. Mais ça se terminait toujours autour d’une bouffe ou d’un verre de rouge. Il était exigeant et chaleureux, un peu soupe au lait parfois. On dira qu’il avait “du caractère”, mais pour faire ce métier il vaut mieux en être pourvu… Il maniait les calembours avec brio, les blagues fines, souvent salées, il n’était pas ennemi de la joie. Il adorait le foot, particulièrement Saint-Étienne dont il était encore capable de citer intégralement les noms de l’équipe de la fameuse finale européenne perdue contre le Bayern en 1976, et de savoir à quelles minutes Bathenay puis Santini avaient frappés la barre des fameux poteaux carrés…
 
C’était un vrai journaliste, de “l’ancienne école”, comme on dit ; un de ceux dont le moule est cassé pour en fabriquer d’autres comme lui. Une autre époque, mais quelle époque ! Il avait connu l’âge d’or de la presse, les reportages au long cours et au temps long – devenu un luxe aujourd’hui. Il aimait aussi l’urgence – “de toute urgence” disait-il parfois dans ces sms ou mails – la chaleur du chaudron de l’actu qui vient modifier un peu le programme établi. Pas très adroit avec les nouvelles technologies, il se méfiait beaucoup des réseaux sociaux, qu’il goûtait peu, les accusant de piller le travail journalistique sans contrepartie d’une part, et de propager de fausses informations, ou erronées, mal vérifiées. Ce en quoi il n’avait pas complètement tort.
J’adresse mes plus sincères condoléances à ses proches, à son fils dont il parlait souvent entre deux trucs du boulot et dont il était fier, ses amis qui l’ont connu et aimé, accompagné jusqu’au bout. Adieu Christian. Adieu, et merci…
 
Frédéric Sabourin

Christian Bidault lors de la visite de la Garde des Sceaux Christiane Taubira à la maison d’arrêt de Blois, le 20 septembre 2013, un mois après les mutineries dans cette même prison. © Frédéric Sabourin

Cher Christian,

Je me souviens de ce triste jour de printemps à la table du bistrot face au tribunal d’Orléans non loin des locaux de Mag’Centre où tu me confiais avec la pudeur et la dignité qui te caractérisaient que tu étais atteint de cette saloperie qu’est le cancer. Tu venais semble-t-il de l’apprendre, tu n’étais pas trop certain de la suite et surtout tu ne souhaitais pas en parler car tu n’as jamais aimé te plaindre !
 
Quelques mois plus tôt nous nous étions retrouvés lors de mon retour à Orléans, 25 ans après notre première rencontre lors d’un voyage de presse avec le Conseil Régional du Centre et son Président de l’époque, ce cher Maurice Dousset avec qui on rigolait régulièrement tous les deux.
 
Depuis plusieurs mois déjà j’écrivais à ta demande quelques articles pour Mag’Centre et tu souhaitais vivement que je m’implique plus au sein de la rédaction aux côtés des belles plumes authentiques déjà présentes. Toutes celles qui te rendent hommage aujourd’hui. Malheureusement cela n’a pas pu se faire et j’ en suis navré.
 
Mais je garderais longtemps en mémoire ces retrouvailles et ces quelques mois de collaboration, une quinzaine d’articles au total publiés sur Magcentre.fr et surtout, une certaine fierté pour moi d’avoir pu travailler, moi aussi, à tes côtés. Alors bon vent cher Christian , continue d’écrire là où tu te trouves et surtout n’ oublie pas de saluer ce cher Maurice en arrivant. 🙂 Tu me manques déjà.
 
Régis Bonlieu

La meilleure façon de t’être fidèle

Laurence, Anne Marie et moi-même, Dominique, avons eu la chance de te côtoyer au sein du Club de la Presse que tu présidais, et auquel tu as insufflé un formidable élan régional à l’orée des années 2000. De cela, nous te remercions, et plus encore.

Ta stature nous évoque celle d’un Cyrano infatigable, non pas de Bergerac mais d’Orléans, ta main si prompte à rédiger sur le coin d’une table coups de gueule ou billets drôles, tes regards tour à tour vifs ou tendres, toujours à l’écoute, fidèlement engagé pour l’intérêt général et si discret sur ta propre vie. Quel panache ! Sans frime, sans luxe, rien d’ostentatoire. Simplement, une belle énergie communicative et de grands rires. Tu nous as charmées, inspirées, fédérées.

L’image que nous garderons de Christian est celle d’un homme toujours bienveillant envers autrui et aimant élever le débat en toutes circonstances. Pour toi, il n’y avait pas de « petite » et de « grande » information, de confrère plus intéressant qu’un autre parce qu’il occupe une fonction plus importante. Ta lutte contre l’injustice commençait déjà par là.

D’une certaine façon, ton exemple courageux nous appelle sur le devant de nos routes, à poursuivre ou reprendre nos engagements citoyens et démocratiques dans le renouveau des forces intérieures, et non derrière dans les souvenirs matériels et immatériels que nous avons eus ensemble. La meilleure façon de t’être fidèle, en somme.

Ce 25 mai, Christian, tu as fait ta grande valise pour le jour du départ promis.

Sur le chemin des étoiles, embrasse Renaud, Pierre, Frédéric et les autres. A Dieu Christian.

Laurence Boscherie, Anne Marie Jelonek et Dominique Vernin

Christian Bidault ‪avait jalonné mes premiers pas lorsque je devins conseiller régional en 2004. L’œil espiègle, la lucidité sur le monde politique, une curiosité inlassable, une passion d’informer avec indépendance. C’était pour moi Christian Bidault.
Lors des sessions régionales nous échangions souvent. Et j’aimais beaucoup son regard souvent juste sur les batailles politiques. Il était lucide sans jamais être blasé. Je l’avais revu en certaines occasions depuis mes premiers pas politiques. Toujours avec plaisir.
‪Je voulais simplement adresser à toute l’équipe de Mag Centre mes plus sincères condoléances ainsi qu’à tous ses proches.‬il vous manquera beaucoup je l’imagine. Il nous manquera aussi.
 
Marc Fesneau

 

Commentaires

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  1. Je ne connaissais pas cet homme qui vient de décéder et à qui tout le monde rend maintenant hommage, mais je souhaite dire, en tant que simple lecteur de « Mag Centre » que l’idée de proposer un média qui a fait la part belle à l’actualité culturelle locale était une belle idée et que cela nous a fait du bien. Si c’est lui qui en est à l’origine, souvenons nous de cela. Merci à ses successeurs de poursuivre sur cette voie qui réserve une bonne place à la qualité. JB.

  2. Toutes mes condoléances à la famille de Christian et notamment sa sœur que je connais bien, à tous ses collègues et confrères, actuels ou passés, à ses proches et amis, et à toutes l’équipe de ce formidable (et indispensable) MagCentre.

    Reposez en paix Christian, vous l’avez bien mérité…

  3. C’est avec grande tristesse que j’ai appris le décès de Christian Bidault, même si je savais qu’il se battait contre la maladie.
    Outre nos années à travailler ensemble pour La Rep’, je garde de Christian ces 10 dernières années où l’on se croisait à l’Orchestre symphonique d’Orléans et les moments où l’on refaisait les matchs de foot. Christian avait découvert le foot tout jeune, chez les Verts, jouant avec les “minimes” à l’AS Saint Etienne. Il avait notamment connu Robert Herbin, l’emblématique entraîneur, lui aussi disparu récemment, et les Larqué et Revelli. Il aimait retourner voir des matchs dans le Forez. Pour beaucoup, Christian reste le Grand reporter de La Rep’, celui des années “Camus”; le journaliste d’investigations qui parfois dérangeait (surtout les poitiques…) et bousculait les codes. En créant MagCentre, avec son style bien à lui, il sera resté journaliste dans l’âme jusqu’à la dernière heure. Une grande pensée pour sa famille

  4. Encore un triste départ. j’ai pu apprécié Christian lors du Club de la presse. Nous avons beaucoup débattu. J’en garde de très bons souvenirs. Bon voyage, Christian.

  5. Christian était journaliste à l’agence d’Orléans.
    J’étais membre de la direction, responsable du technique.
    Nous nous rencontrions lors des réunions des diverses instances dans lesquelles il siégeait.
    Christian était vigilant sur l’évolution de l’entreprise, avec courtoisie,humour, et beaucoup d’humanisme.
    Christian était quelqu’un de bien, quelqu’un de bienveillant.
    Il était une personnalité à la Rep’, pour l’image de la Rep’
    Pas de la même année, mais nous étions nés le 30 juin, cela crée de la sympathie, avec pudeur nous le ressentions, nous nous apprécions.
    Adieu Christian, ta disparition me peine.
    Toutes mes condoléances à sa famille, et à ses collègues de Mag Centre.
    Christian Poplin, ancien directeur industriel de la Rep’

  6. Monsieur Bidault.
    Je ne vous connaissais pas personnellement, votre déjà “grand bébé” Magcentre a été un moyen de m’exprimer, de partager des idées et de combattre d’autres idées et rien que pour cela, un grand merci !
    Vous allez manquer à de nombreuses personnes, dont votre famille à qui j’adresse mes sincères condoléances.
    Ne pas vous saluer aurait été ingrat, en toute humilité au revoir Monsieur Bidault.

  7. Christian a accompagné toute ma carrière. Je l’ai connu à mes débuts, à La Rep. J’admirais sa plume, sa capacité à aller si vite à l’essentiel, sa façon de manier la critique sans jamais perdre une once de générosité. Plus tard, je l’ai retrouvé un temps à Mag Centre, enthousiasme intact, passion du métier rivée au corps, avec le même oeil bleu à qui rien n’échappait, mais où rôdait toujours un sourire.
    Sa disparition, bien trop tôt, me peine. Toutes mes condoléances à sa famille et à se proches.

  8. C’était toujours un plaisir de discuter avec Christian sur la vie publique et puis tout à coup le journaliste arrivait et on poursuivait avec confiance car nos limites étaient connues et respectées .Adieu Christian et nos pensées cordiales à toute l’équipe de Magcentre .MMMialot ancienne élue

  9. Guy Bedos, qui défendait un peu les mêmes causes et combats que toi, n’a pas voulu te laisser partir seul…
    En ce triste jour où tu vas vraiment quitter cette terre pour rejoindre, par le même chemin, celles et ceux que tu as toujours défendus (déportés, massacrés de tous les champs de la mort dans la majorité des pays du Monde où règne l’Injustice que tu haïssais), je te laisse après 51 ans de chemin commun parcouru de Dreux à Orléans, via la Rep’. Quelle page d’amitié dans cette histoire qui a mené à la création de TON journal. De syndicaliste engagé, tu étais devenu Patron bienveillant.
    Là-bas, quand tu retrouveras, ou non, (Personne ne le sait car, à part Chevènement, nul n’a effectué un bout de chemin dans l’autre sens…), Pierre et Marc Carré; Michel et Roger Secrétain; Guérold, Guillaumin, et depuis peu Claude Faure, crématisé hier jeudi à Chartres…; Erwino Puchard qui t”adorait; Bérard, Magneron, le grand Birnesser, Monnerie, Plessis, Lhuillier, Janine Carré, Thevenin, Blanquer, Guéret, et bien d’autres du marbre ou des services techniques de la Rep’, vous allez reconstituer une équipe pour sortir un canard céleste ou former une équipe de foot au top. Il y aura aussi les disparus du club de la Presse de ce Val de Loire que tu as toujours défendu. Et comme, là-haut, paraît-il, il n’y a plus de querelles, d’ambitions, de chicaneries, tu renoueras avec Jacques Camus que tu convaincras, sûrement, de revenir au bercail du SNJ, avant de le faire adhérer au Club de la Presse…
    La boucle sera terminée et il ne vous restera plus qu’à attendre nos arrivées, celles des copains/copines de toujours, tristes de te quitter définitivement ce jour, en te remerciant de ce que tu leur as apporté, en amitié, surtout.
    Bon voyage (un de plus pour toi!) même s’il est, cette fois, sans retour.
    On pense à la tristesse de la grande famille de la presse, certes, mais aussi à la tienne qui tenait une grande place dans ton personnage de baroudeur au coeur plus que tendre.

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