Telles les sept plaies de l’Egypte, la sécheresse viendrait-elle s’ajouter à la pandémie du Covid 19 en attendant les sauterelles et autres calamités ? Dans un raccourci scientifiquement encore à démontrer, les écologistes du Centre Val de Loire n’hésite pas à faire un lien “systémique” entre ces phénomènes écologiques semblant ignorer que les épidémies ne sont pas l’apanage de notre société industrielle… Mais revenons à la Loire qui connaît depuis quelques semaines un étiage pour le moins inquiétant selon le communiqué du groupe écologiste au Conseil régional Centre-Val de Loire.
Impressionnante Loire à sec.@Sophie Deschamps
“Le groupe écologiste au Conseil régional Centre-Val de Loire est préoccupé par la situation de la Loire, dont le débit observé à Orléans le 20 avril 2020 était encore plus bas qu’il ne l’était le 20 avril 2019 (80 m3 contre 106 l’an dernier). Chacun se souvient pourtant du fait qu’au cours de l’année 2019, la Loire – comme d’autres cours d’eau de notre région, en particulier le Cher – a connu des niveaux exceptionnellement bas, ce qui a nécessité un soutien d’étiage historiquement fort : depuis leur mise en service il y a plus de 35 ans, jamais les barrages de Villerest et de Naussac, en amont, n’avaient à ce point été mis à contribution pour soutenir le fleuve. […]”
La Préfecture de Région répond à son tour dans un communiqué de la DREAL qui se veut rassurant en apportant un point de vue moins alarmiste: “Les niveaux des rivières sont relativement bas pour la saison sans pour autant atteindre des valeurs alarmantes. Néanmoins, la pluviométrie des jours à venir et du mois de mai en général (et dans une moindre mesure celui de juin) pourrait faire repartir les niveaux à la hausse plus ou moins durablement. Actuellement, Météo France ne fournit pas de tendance claire sur la pluviométrie de la fin du printemps . Avril est une période trop précoce pour juger de la sévérité de l’étiage de l’année.
Si l’année 2019 a été caractérisée par une forte sécheresse (notamment du fait d’un déficit depuis l’hiver 2018), la pluviométrie a été plutôt excédentaire cet hiver, et ce jusqu’à la mi-mars 2020.[..]”
Reste que pour cause de confinement les processions et autres manifestations incantatoires pour favoriser la venue de la pluie restent jusqu’à nouvel ordre interdites…
GP