C’était un pari osé que de proposer à des enfants de primaire la Performance du batteur Sylvain Darrifourcq qui dans une forme pour le moins expérimentale organisait ce mercredi, une ensemble de percussions mécaniques que l’on découvre dans une obscurité déchirée d’éclairs stroboscopiques.
Passée une certaine frayeur finalement plus forte dans le noir et le silence, que lorsque la machine concoctée par Sylvain Darrifourcq déploie ses rythmes complexes, les enfants sont entrés curieux dans cette étonnante (au sens propre) caverne à son dont les machines qu’ils voyaient produire des rythmes ne manquaient pas de les intriguer. Une expérience visuelle et sonore qui, même si elle n’est pas verbalisée pour beaucoup compte tenu de leur age, ouvrira sans doute, un champ d’interrogations sur leur perception de la batterie. Un groupe d’élèves plus âgés et malentendants a à l’issue de la performance dialoguer avec l’artiste qui cherchait à comprendre la perception kinésique de sa création pour ces enfants à l’audition réduite.
Un bel et curieux échange comme en réservent ces Performances.
GP