L’Office français de la biodiversité est sur les rails. Elu par son conseil d’administration constitutif, le 3 mars dernier à Paris, le loir-et-chérien Hubert-Louis Vuitton en sera le 2e vice président pour 4 ans et représentera le monde de la chasse.
Hubert-Louis Vuitton
Président de la fédération régionale des chasseurs du Centre-Val de Loire et vice-président de la FNC, Hubert-Louis Vuitton accède à un poste clef pour valoriser l’action des chasseurs en faveur de la biodiversité.
« Dans le dialogue et la concertation, les 43 membres de l’OFB vont pouvoir avancer sur le dossier de la restauration de la biodiversité de l’hexagone et des Outre-mer. Grâce à l’écocontribution prévue par la réforme de la chasse, les chasseurs porteront les projets préparés dans les fédérations auprès de la commission créée spécialement au sein de l’OFB » explique H-L Vuitton qui avait été élu président de l’ONCFS, fin 2018, avec pour mission de préparer la fusion entre cet organisme et l’Agence française pour la biodiversité.
Le président de la fédération des chasseurs de Loir-et-Cher veillera aussi à que la police de la chasse soit maintenue dans tous les départements en mobilisant des moyens. On sait qu’en devenant inspecteurs de l’environnement, les inspecteurs de l’ONCFS verront leur mission de police élargie avec le risque d’être moins présents sur le terrain. « Les chasseurs ne sont que 3 au sein du CA de l’OFB mais nous comptons, dans un esprit positif et de partenariat, démontrer que le monde de la chasse est un acteur incontournable de la biodiversité et de l’environnement ».
C’est le costarmoricain Thierry Burlot, vice-président du conseil régional de Bretagne, chargé de l’environnement, président du comité de bassin Loire Bretagne et président du Cercle français de l’eau qui a été lu 1er président de l’Office français de la biodiversité. Il sera aussi entouré de Sandrine Bélier, 1ère vice-présidente (Humanité & biodiversité) et Sylvie Gustave-dit-Duflo (région Guadeloupe), 3e vice-présidente.
En place depuis le 1er janvier dernier, l’établissement Public OFB réunit l’Agence française pour la biodiversité et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Il exerce des missions de connaissance scientifique et technique sur les espèces, les milieux et leurs usages, de surveillance et de contrôle des atteintes à l’environnement, de gestion des espaces protégés, de mobilisation de la société et d’appui aux acteurs sur l’ensemble des enjeux de biodiversité aquatique, terrestre et marine. L’office gère neuf parcs naturels marins, 26 réserves naturelles, dispose d’un budget annuel de 400 millions d’euros et compte 2 800 agents, dont 1 800 inspecteurs de l’environnement.
JLV