Richard Ramos : “Ma cantine sans nitrites”

 

Du coup de fourchette au coup d’éclat, il y a souvent qu’un pas pour le député du Modem du Loiret, Richard Ramos, ancien critique gastronomique et habitué d’opérations coups de poing. On se souvient du déversement de milliers d’oignons devant  un hypermarché pour dénoncer les marges ou encore la distribution de camemberts AOP, flanqués de son effigie, à ses collègues députés pour défendre le goût du terroir. Aussi, on peut être surpris de la voie empruntée pour mener son nouveau combat contre les nitrites dans les cantines.

 

Richard Ramos


Point donc de cochonnerie et autre cochonnailles pour dénoncer le danger de ces additifs à base de nitrites et de nitrates, classés cancérogènes probables pour l’homme par le Centre international de la recherche contre le cancer (CIRC) mais juste un appel classique, pour ne pas dire convenu, à tous les candidats aux Municipales à ratifier son pacte “Ma cantine sans nitrites”

6 millions d’enfants concernés

“Dans nos communes, nous servons chaque année 144 repas par an aux 6 millions d’enfants inscrits dans nos écoles maternelles et primaires. Nous avons le devoir d’arrêter de cuisiner et de servir des aliments qui nuisent à la santé de nos enfants” explique l’élu du Loiret, pour qui les 4400 nouveaux cas de cancer  par an (estomac et colon) liés à la consommation de viande transformée pourraient être évités en France. Et pour étayer ses propos,   il s’appuie sur les statistiques du CIRC, une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).” La consommation quotidienne de 50 grammes de viande transformée augmente de 18 % le risque de cancer colorectal”, pointe le Loirétain, bien décidé à nous préserver malgré nous de des nitrosamines. “Petites bêtes” qui seront certainement au cœur des débats de la Mission parlementaire sur les sels nitrités dans l’industrie agro-alimentaire , qui  s’ouvrent le 20 février prochain et dont il est rapporteur.
 
Plusieurs candidats  ont déjà signé la charte, qui les engage à mettre d’ici 3 ans une restauration sans sels nitrités . Un succès qui s’inscrit dans une prise de conscience plus large, au regard des nouvelles recettes sans nitrites proposées par les grands noms de l’industrie agro-alimentaire .
 
Z.C.

Commentaires

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  1. Pourquoi pas, avec en ligne de mire, la réduction des protéines animales par des protéines végétales locales (lentilles par exemples).

    Ainsi, les économies réalisées permettront de fournir des denrées de qualité bio, locale et de saison.
    Du bon sens pour le budget et la santé de chacun.

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