Dernière limite ce jeudi 30 janvier pour le président de l’Université d’Orléans, Ary Bruand, pour présenter ses vœux au personnels de l’Université d’Orléans.
Rappelant que cette année 2020 verrait le renouvellement du Conseil de l’Université et qu’il serait lui-même candidat à sa réélection, le président a évoqué deux chantiers qui vont marquer le proche avenir et concerner directement les orléanais à plus ou moins long terme.
L.A.S, le nouvel accès aux professions de santé
L’admission dans les études de santé se faisait via la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé) et était limitée par le numerus clausus. La réforme de novembre 2019, remplace la PACES par deux filières d’accès aux professions de santé qui se fera dorénavant soit par une voie appelée PASS (Parcours spécifique santé) mis en place dans les universités ayant des facultés de santé, soit par une licence de différentes disciplines, comprenant une option « accès santé » appelées (L.AS). Cette filière seta proposée à l’université d’Orléans, l’étudiant admis en santé rejoindra alors une deuxième année une faculté de santé. Cette réforme opérationnelle dès 2020 devrait profondément transformer l’accès aux professions de santé en supprimant une sélection drastique qui ne répondait plus aux attentes des étudiants, ni à celles des personnes soignées ou de la société dans son ensemble.
L’Opération Madeleine
L’autre grand chantier qui attend l’université d’Orléans en 2020 est bien sûr la concrétisation du déménagement de la fac de droit, économie gestion, sur l’emplacement de l’hôpital Madeleine. L’arrivée des étudiants prendra encore un peu de temps devant l’ampleur d’un chantier qui modifiera sans doute la vie des Orléanais, mais l’université doit aussi réfléchir dès à présent au devenir du campus de La Source qui devra se restructurer notamment avec l’abandon du château par la présidence…
GP