Teh Dar : le cirque s’empare du folklore vietnamien à la Scène nationale d’Orléans

Le nouveau cirque du Vietnam mêle l’acrobatie, la danse et la musique pour construire des moments poétiques et nous faire découvrir quelques aspects du folklore traditionnel. Ils virevoltent avec une belle énergie communicative et nous font entrer joyeusement dans la nouvelle année avec la Scène Nationale d’Orléans

Une procession rituelle

Ils arrivent en une procession rituelle et rendent d’abord hommage aux esprits – sans doute les ancêtres – qui vont partager la scène tout au long du spectacle. Et puis à partir d’éléments folkloriques, ils commencent à voltiger, à sauter, à grimper, à courir et à chanter dans une chorégraphie précise et complexe. On reconnaît, comme dans tout folklore populaire traditionnel, des danses autour des cultures, comme une fête de village, des évocations d’animaux de la jungle. Ou un balai totalement poétique sur leurs bateaux ronds tressés et vernis. Les bambous tiennent un grand rôle, puisqu’ils sont partout présents dans leur vie. Pourtant de belle taille, ils semblent de simples petits bâtons qui voltigent sur la scène sans jamais se heurter ou construisent des huttes ou des barrières. Et des images impressionnantes par leur originalité !

Des masques mystérieux

Et puis des masques portés derrière la tête créent d’étranges figures assez fascinantes avec lesquelles ils jouent dans des tableaux un peu mystérieux qui doivent renvoyer à des croyances traditionnelles, des histoires chargées de peurs collectives qui participent sans doute à toute une mythologie. Et qui amènent en nous, spectateurs d’une autre culture, des réflexions du même ordre.

La musique jouée sur scène

Tout le spectacle est rythmé par un orchestre à majorité de tambours et de gongs, mais les voix y tiennent une place prépondérante, chants légers ou plus intenses. Et même s’il y a quelques creux, le spectacle communique son énergie. Partager avec l’autre son altérité.

De quoi bien commencer l’année !

BC