Le député de l’Yonne veut être président des Républicains. Il vient pour cela de faire campagne à Orléans
Le 12 octobre prochain les militants LR choisiront leur nouveau président parmi trois candidats : Christian Jacob le grand favori, Guillaume Larrivé, député de l’Yonne et Julien Aubert député du Vaucluse. Seul Guillaume Larrivé considéré comme un outsider est venu faire campagne sur le terrain. Il était ainsi vendredi à Orléans non pas pour un meeting mais « pour une simple rencontre, une conversation avec les militants locaux ». Ne lui dites pas que sa candidature est un simple témoignage pour exister sous peine de faire monter sa pression : « j’ai toutes mes chances car je propose une autre politique pour la France de demain mais aussi pour LR. Dans une période de profonds changements je dis stop ou encore ». Il veut ainsi « rompre avec une décennie d’échecs » et propose des « alternatives pour la France de demain ». Il avance ainsi des « solutions concrètes et pragmatiques » pour assurer cette rupture : arrêter l’immigration de masse (« le défi migratoire est devant nous »), rompre avec le système du RSA (avec le redéploiement des sommes qui y sont consacrées vers les personnes en incapacité de travailler, les personnes handicapées ou âgées modestes ou la réduction des impôts ), imposer un nouveau code de la nationalité, lutter contre les « déchirures territoriales, les réparer pour que tous les Français dans les métropoles comme dans les villages aient les mêmes chances ».
Un message avant les municipales
S’il est président pas question pour lui de « ressusciter l’UMP ou le RPR » mais de « préparer un « grand mouvement de l’après Macron ». Cela impose aussi de reconquérir l’opinion « les Français sont en recherche d’une nouvelle offre politique, pas d’une majorité macroniste ou lepéniste ». Pour cela la transformation de LR doit se faire dans la clarté. D’où un message envoyé à tous les militants locaux à l’approche des municipales (LR du Loiret préparait ces élections ce week end à Sully-sur-Loire). « Les municipales affirme-t-il doivent se mener sous nos couleurs, je suis défavorable aux accords d’appareils. Nous n’avons pas vocation à être une annexe supplétive de Macron ou Le Pen, nous ne sommes pas des girouettes tournant au fil du vent ».
Vaste travail pour stopper l’hémorragie actuelle chez LR où la plupart des élus songent à cacher leur étiquette au profit d’un soutien macronien ou d’un repli dans le confortable marais des « divers droite ! ».
J.-J.T.