Le Festival de Loire sauvé des eaux ?

Alors que beaucoup s’inquiètent pour la tenue prochaine du Festival de Loire à Orléans, neuvième du nom, devant le niveau très bas de la Loire et la mise à sec du canal latéral, une lueur d’espoir est venu de l’amont par un communiqué de la DREAL Centre Val de Loire (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, pour les ignorants) qui nous informe de la levée de l’état d’alerte pour la Loire et l’Allier décidée par la Préfète coordonnatrice du bassin Loire-Bretagne. Cette levée d’alerte  fait suite à la remontée des étiages due aux fortes pluies du début août qui ont redonné un peu de vigueur à nos cours d’eau et surtout copieusement rempli la réserve du barrage de Villerest.

Impressionnante Loire à sec.@Sophie Deschamps

Si la sécheresse reste largement préoccupante en Région, un petit coup de pouce par un lâcher des eaux du barrage vers la mi-septembre assurerait sans doute un niveau de flottaison acceptable pour ce Festival de Loire annoncé comme la plus grand rassemblement de la marine fluviale.

Orage, ô espoir !

GP

Le communiqué de la DREAL

Le déficit de pluviométrie enregistré depuis septembre 2018 sur l’amont du bassin de la Loire et de l’Allier, cumulé aux épisodes successifs de temps sec et de forte chaleur, a conduit durant le mois de juillet à une forte baisse des débits naturels de la Loire et de l’Allier. Cette situation avait conduit le comité de gestion de Naussac et Villerest et des étiages sévères (CGRNVES) à abaisser successivement l’objectif de soutien du débit de la Loire à Gien à 48 /s le 19 juillet puis 45m³/s le 26 juillet.

Ces décisions avaient amené le Préfet de la région Centre-Val de Loire, Préfet coordonnateur de bassin, à adopter le 19 juillet un arrêté définissant des mesures coordonnées de restriction des usages de l’eau sur les axes Loire et Allier et leurs nappes d’accompagnement, mesures de niveau « alerte ». Les affluents et sous affluents de l’amont du bassin jusqu’au département du Loiret inclus, ainsi que leurs nappes d’accompagnement, étaient également concernés par ces mesures.

La dernière quinzaine a été très excédentaire en eau sur l’amont du bassin de la Loire. Trois passages pluvio-orageux ont touché l’axe Loire à l’amont du Bec d’Allier entre le 6 et le 12 août. Ces précipitations, d’intensité localement exceptionnelle, ont entraîné une hausse des débits dans les cours d’eau et le remplissage de la retenue de Villerest qui a enregistré un gain de plus de 26 millions de m³.

Le niveau actuel des retenues de Naussac et Villerest, au vu de la situation hydrologique et des résultats de modélisation, permet d’envisager de soutenir le débit de la Loire à Gien jusqu’à la fin de l’étiage au-delà des 45m³/s fixés le 26 juillet dernier. Le CGRNVES a donc décidé le 21 août de ramener à 55 m³/s l’objectif de soutien d’étiage de la Loire à Gien.

[…]

http://www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr/

Commentaires

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  1. DREAL Centre Val de Loire (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, pour les ignorants
    je trouve que le nom ignorants n’est pas approprié trop d’organismes ou autres sont sous forme Abréviation formée par une suite de lettres qui sont les initiales d’un groupe de mots tout le monde ne peut connaitre le sens de ces sigles. je suis très attentive à cela. il y a aussi les anglicismes qui me font rager Chantal

  2. Un lacher des eaux de barrage est-il justifié et éco-responsable pour avoir un niveau de flottaison “acceptable ” ? pour des bateaux dont un certain nombre va probablement etre convoyé par des poids lourds (comme par le passé ) .
    Qu’en pensent nos élus et autres experts es-qualité,
    tous bien sur écolo-friendly ?
    Business et attractivité d’Orléans avant tout ?

  3. Avez vous remarqué la barque offerte par le gouvernement chinois échouée près du pont Thinat ?
    Quel symbole qui dit tout de la folie de ces gens qui veulent à tout prix qu’on continue à ramer pour remplir leurs comptes bancaires. On est tous les pieds dans la gadoue, dans la boue, ça pue et on risque de se “noyer” alors que faire ?
    Ce n’est pas en balançant un bol de riz, pardon d’eau et en faisant croire que la Loire ne souffre pas de la catastrophe climatique que cela ira mieux.
    Cette “fête” de Loire devrait être un temps de recueillement auprès d’un fleuve en train d’agoniser, ou pour le moins très malade, en sous alimentation chronique, avec des polluants radioactifs (tritium), pesticides et autres poisons et ce n’est pas à coup de moteurs de hors bord, de transports longues distances d’embarcations britanniques que la situation sera changée.

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