Canicule à Tours : jusqu’à 8° de moins en centre-ville grâce aux arbres

Et bien voilà un article qui tombe à pic : je tiens personnellement à complimenter les salariés de la SAGS, le prestataire chargé par la ville de Tours de sanctionner les automobilistes qui comme moi omettent volontairement de nourrir les horodateurs. Jeudi après-midi, je stationnai mon véhicule Boulevard Béranger, le thermomètre affichant 41°, le client anglais que j’accompagnai me rappelant, tout “Brexité” que je devais m’acquitter de la précieuse dîme, je lui rétorquai que, vu les conditions climatiques et le taux de remplissage de moins de 3 % des emplacements, je serai bien étonné que les officiers de la loi se hasardent à braver la chaleur. Et la répression, pensai-je sert normalement à fluidifier le stationnement pour favoriser le commerce de proximité, et vu la vacuité des rues tourangelles à cette heure … Mais j’avais oublié que ce service est maintenant délégué, “Business is business”, la machine est en marche, finie la clémence et envolé le bon sens. Et me voilà puni, légalement, pour une halte de 58 mn, d’une somme de 25 €, ramenée, période de soldes oblige à 20 € sous réserves d’un paiement sous 48 h. Au passage, le site de ma banque, après paiement de la dite somme me confirme que “mon achat a bien été réalisé”, ponctué d’un enthousiasmant point d’interrogation ! Quelle époque ! Chafouin, et échauffé dans tous les sens du terme, mais certain désormais de pouvoir laisser mon véhicule là où il était sans taxe supplémentaire, je retournai chez le commerçant d’où je venais lui restituer le coffret de Champagne d’un montant de 460 € que je venais d’acquérir, prétextant quelque revers de fortune. Les commerçants tourangeaux sont incroyablement compréhensifs. Moralité : un consommateur désabusé (ce qui ne constitue que “peau de balle et variété”), un britannique interloqué, un prestataire enrichi de quelques euros et à peu près sûr de voir son marché reconduit, un commerçant écœuré, et l’Etat perdant d’une centaine d’euros. Tours n’est pas la capitale régionale, mais elle en prend le chemin …

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ortonese écrit:

Le 27/07/2019 à 07:41

Et bien voilà un article qui tombe à pic : je tiens personnellement à complimenter les salariés de la SAGS, le prestataire chargé par la ville de Tours de sanctionner les automobilistes qui comme moi omettent volontairement de nourrir les horodateurs. Jeudi après-midi, je stationnai mon véhicule Boulevard Béranger, le thermomètre affichant 41°, le client anglais que j’accompagnai me rappelant, tout “Brexité” que je devais m’acquitter de la précieuse dîme, je lui rétorquai que, vu les conditions climatiques et le taux de remplissage de moins de 3 % des emplacements, je serai bien étonné que les officiers de la loi se hasardent à braver la chaleur. Et la répression, pensai-je sert normalement à fluidifier le stationnement pour favoriser le commerce de proximité, et vu la vacuité des rues tourangelles à cette heure … Mais j’avais oublié que ce service est maintenant délégué, “Business is business”, la machine est en marche, finie la clémence et envolé le bon sens. Et me voilà puni, légalement, pour une halte de 58 mn, d’une somme de 25 €, ramenée, période de soldes oblige à 20 € sous réserves d’un paiement sous 48 h. Au passage, le site de ma banque, après paiement de la dite somme me confirme que “mon achat a bien été réalisé”, ponctué d’un enthousiasmant point d’interrogation ! Quelle époque ! Chafouin, et échauffé dans tous les sens du terme, mais certain désormais de pouvoir laisser mon véhicule là où il était sans taxe supplémentaire, je retournai chez le commerçant d’où je venais lui restituer le coffret de Champagne d’un montant de 460 € que je venais d’acquérir, prétextant quelque revers de fortune. Les commerçants tourangeaux sont incroyablement compréhensifs. Moralité : un consommateur désabusé (ce qui ne constitue que “peau de balle et variété”), un britannique interloqué, un prestataire enrichi de quelques euros et à peu près sûr de voir son marché reconduit, un commerçant écœuré, et l’Etat perdant d’une centaine d’euros. Tours n’est pas la capitale régionale, mais elle en prend le chemin …

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