Dans le cadre du Grand débat national, des cahiers de doléances avaient été mis en libre accès dans les mairies. Ils ont été remis aux préfectures ce mercredi 20 février. Pour l’heure, 212 communes du département sur 326 ont répondu à cette démarche.
Les pages des cahiers de doléances ouverts depuis le 7 janvier dans le cadre du Grand débat national ont été refermées. Mis à la disposition de tous dans les mairies pour répondre à la colère des Gilets, ces cahiers permettaient aux citoyens d’y inscrire leurs idées et leurs revendications. Dans le Loiret, 212 communes sur 326 ont participé à cette démarche. Au total, 227 cahiers ont été récoltés dans le département par la préfecture du Centre-Val de Loire. “La participation est plutôt bonne, mais je pense que l’on pourrait atteindre le nombre de 250 communes d’ici la fin de la récolte”, commente Taline Aprikian, directrice de cabinet du préfet. Elle se dit “impressionnée” par les contributions. “J’ai vu pas mal de gens qui ont apporté leurs doléances écrites sur un document imprimé. Parfois, les contributions pouvaient faire 2 ou 3 pages. Ça veut dire que les gens ont pris leur temps. Mais il peut arriver que des cahiers soient vides.”
Fiscalité, gouvernance, élus…
Si Taline Aprikian n’a pas lu en détail les propositions soumises, elle note que certains thèmes sont récurrents : “la fiscalité revient souvent, tout comme la gouvernance et la place des élus”. Et maintenant, que vont devenir ces cahiers de doléances ? Une fois à la préfecture, une équipe de quatre agents les prend en charge. Puis ils les imprime en deux exemplaires, de la première à la dernière page. Un exemplaire sera envoyé à la Bibliothèque nationale de France (BNF), l’autre sera conservé par la préfecture avec l’original. Une fois à la BNF, ils seront numérisés et classés par un prestataire privé, mandaté par l’État.
Au total, 110 réunions d’initiatives locales ont été recensées par la préfecture dans le Loiret. À l’échelle de la France, le département figure parmi les bons élèves. D’aucun que les débats se sont déroulés dans de bonnes conditions. “Nous n’avons pas eu de remontées d’incidents. Les mairies ont joué le jeu, ont mis gratuitement des salles à disposition. Les réunions se sont tenues dans des circonstances apaisées”, relève Taline Aprikian.
Ils n’est donc maintenant plus possible de soumettre des doléances en mairie. Mais la plateforme en ligne du Grand débat reste accessible jusqu’au 15 mars.
Yohann Desplat