Les spectateurs blésois ont vécu un moment de grâce sur la scène d’All That Jazz ce vendredi 1er février, avec la chanteuse Hailey Tuck.
Pour le cinquième concert de la saison, vendredi 1er février, les spectateurs ont vécu un vrai moment de grâce, presque une gourmandise, sur la scène d’All That Jazz. La belle Hailey Tuck est venue faire partager son magnifique univers aux spectateurs blésois. Cette récente découverte de Didier Bergen débute une belle carrière. En effet, la jeune artiste américaine de 27 ans, au look de poupée des années 20, comme sur la très belle affiche de la soirée, a un talent fou.
Cette extraordinaire jeune femme est entourée de jeunes musiciens également talentueux : Patrick Warren au piano, Dean Parks à la guitare, David Piltch à la contrebasse et Jay Bellerose à la batterie.
Exquises reprises et belles compositions originales
Dans un tour de chants unique de type cabaret, la délicieuse Hailey mélange de magnifiques reprises, comme Alcohol de Ray Davies, et des remarquables compositions originales. La pétillante jeune femme au sourire radieux chante d’une belle voix grave, posée et mature. Elle a aussi une belle puissance, en accord parfait avec ses jeunes musiciens.
Hailey se débrouille joliment en français, avec beaucoup d’humour. « Quand je suis pompette, je parle français », mais ce soir elle boit du thé… On sent qu’elle aime le public et le bonheur qu’elle a d’être sur scène. Entre chaque morceau, elle explique au public le thème de la chanson suivante en français ou en anglais, avec un air malicieux de petite fille. Ses chansons racontent des histoires, souvent liées à sa vie : l’une est la chanson préférée de son père, une autre doit faire craquer pour elle le petit ami de sa sœur, une autre qui était sa préférée quand elle était petite, parle de prostitution.
Des frissons en français
Certains morceaux sont gais, d’autres blues et tristes. A la demande, le public participe en tapant dans ses mains pour donner le rythme. Un morceau intimiste avec seulement la voix et le piano est un pur délice. Et lorsqu’elle chante en français, les frissons sont présents, pour son interprétation de La vie en rose, qu’elle chantait déjà à 18 ans lorsqu’elle est arrivée à Paris et qui lui a valu un trajet gratuit en taxi, ou Plus je t’embrasse, plus j’aime t’embrasser, avec son délicieux accent. Le public est ravi et en redemande encore.
Bref, pendant près de deux heures, les spectateurs présents ont vécu un vrai moment de pur bonheur tout simple presque parfait, une délicieuse friandise, sucrée, délicate, gracieuse, en écoutant de la bonne musique assis confortablement.
EVE
Le vendredi 15 mars, le prochain concert d’All That Jazz verra une autre artiste féminine à la voix singulière : la superbe Sandra N’Kake, déjà bien connue des Blésois pour ses prestations au festival
Mix’terre et à
Jazzin Cheverny.
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