Directrice du Centre chorégraphique national d’Orléans depuis janvier 2017, l’effervescente et précieuse chorégraphe Maud Le Pladec présente les 10 et 11 janvier au Théâtre d’Orléans , à l’invitation de la Scène Nationale de la cité, “Twenty-seven perspectives”, chorégraphie créée en 2018 au Festival Montpellier Danse et qui sera donnée à Bourges et Grenoble en janvier, puis du 28 mars au 3 avril au Théâtre National de Chaillot à Paris.
Cette pièce, à la fois “foisonnante et épurée sur un plateau nu” pour onze interprètes s’appuyant sur la “Symphonie inachevée”, de Schubert, œuvre en quelque sorte ici sondée et parachevée par Peter Harden compositeur et directeur de l’ensemble Klang, offre, comme l’écrit Gilles Amalvi, “un va et vient constant entre composition chorégraphique et symphonie cachée”.
Par ailleurs, “Twenty -seven perspectives” renvoie au travail de Rémy Zaug, artiste et historien, théoricien et critique d’art qui entend “décortiquer le voir” et a réalisé vingt-sept esquisses perspectives de “La maison du pendu”, toile de 1873 de Cézanne exposée au Musée d’Orsay.
“Regarder la musique et écouter la danse”
“Est-ce que que je vois ce que j’entends ou est-ce que j’entends ce que je vois ? Comment regarder la musique et écouter la danse .” Telles sont quelques-unes des belles interrogations et propositions de Maud Le Pladec qui a volontiers accepté de nous parler, extrêmement sollicitée et cependant disponible, de ce “contrepoint virtuel”, ce mercredi, à l’heure des ultimes et permanentes répétions de cette passionnante chorégraphie de soixante minutes. A présent, place à la beauté du corps et du geste.
JDB.
Twenty Seven perpsectives
Jeudi 10 et vendredi 11 janvier, 20 h 30, salle Barrault, Scéne nationale , Théâtre d’Orléans.
Tarifs de 13 à 25€.
En savoir plus: www.scenenationaledorleans.fr