Sans conteste, l’information, qu’elle soit “tordue”, “manipulée” ou servie fausse sur les réseaux sociaux, qu’elle ait été délivrée brut de décoffrage par les chaînes d’info, a été l’une des actrices majeures de l’épisode en cours dit, des Gilets jaunes.
Directeur de recherches au CNRS et spécialiste des médias, Dominique Wolton déplore l’abandon d’une information réfléchie et maîtrisée au profit des réseaux sociaux et des chaînes d’information continue. Pour l’agence ALP, relayé ici par le Télégramme, Dominique Wolton spécialiste des médias analyse le phénomène.
Une majorité de Français estime que les chaînes d’info continue ont contribué à l’embrasement du pays. Partagez-vous ce ressenti ?
Ce qui est frappant, c’est que les médias comme la classe dirigeante n’ont rien dit de critique sur le mouvement. Ils nous ont assommés, durant des années, d’obligations, de modernité et d’arrogance et quand le peuple se révolte, tout le monde se tait… Les journalistes des chaînes d’information continue – il n’y a pas qu’eux – tendent leur micro sans beaucoup de sens critique, et les politiques attendent le dialogue…
La suite de l’interview de Dominique Wolton en suivant le lien, https://www.letelegramme.fr/france/dominique-wolton-aujourd-hui-on-tend-le-micro-a-n-importe-qui-15-12-2018-12161988.php