Prévu pour venir soutenir la candidature de Mélusine Harlé (LREM), Gérald Darmanin, englué dans une affaire de viol présumé, devrait déclarer forfait. Samedi à Orléans, l’ancien ministre, en congé de LR, Dominique Bussereau a néanmoins apporté un soutien appuyé au sortant invalidé Jean-Pierre Door, toujours maire de Montargis, dans la législative partielle qui se tiendra les 18 et 25 mars sur la quatrième circonscription du Loiret.
Jalila Gaboret (PS).
En tout début de campagne quelques utopistes avaient souhaité une candidature unique, au moins à gauche, voire un seul candidat contre Jean-Pierre Door. Encore un vœu pieux. Samedi soir la conseillère régionale Jalila Gaboret, a annoncé sa candidature. Elle était déjà sur les rangs en 2012. A la gauche de la gauche, le maire PC de Chalette-sur-Loing, Franck Demaumont se présente aussi, comme il l’avait fait en juin 2017. Mais il aura cette fois, ce qui n’avait pas été le cas au à l’époque, un concurrent de la France Insoumise. Il s’agit de Jérôme Schmitt qui, en juin, s’était présenté sur la sixième où il avait plutôt réalisé un bon score avec 11,60%. Au Front national, c’est le secrétaire départemental du parti, Ludovic Marchetti qui sera candidat.
Une forte abstention ce week-end
A l’aune des deux législatives partielles qui se sont déroulée ce dernier week-end dans le Territoire de Belfort et dans la 1ère du Val d’Oise, on peut s’attendre à une très forte abstention à Montargis en mars. Dans les deux cas lors de ce premier tour les deux candidats invalidés ont viré en tête. Ian Boucard (LR) avec 39% des voix a dominé le conseiller départemental MoDem-LREM, Christophe Grudler, 29,5%. Schéma inverse dans le Val d’Oise, où la candidate La République en marche (LRM) sortante Isabelle Muller-Quoy, dont l’élection avait été invalidée en novembre 2017, a devancé son adversaire LR soutenu par l’UDI avec 29,28% contre 23,67% dans un scrutin marqué par une très forte abstention. Seul un électeur sur cinq (20,33 %) de la 1re circonscription marquée à droite, s’est déplacé. Dans les deux cas les voix d’extrême-droite se sont réparties entre les candidats du Front national et ceux des Patriotes de Florent Philippot et à gauche le PS n’a a fait que de la figuration.