Richard Ramos ne le cache pas, le député MoDem du Loiret, veut “reconstruire le centre à Orléans”. L’état de déliquescence constaté dans les rangs de LR et du PS, ouvre sans conteste un vaste espace au centre de l’échiquier. Et comme la nature et la politique ont horreur du vide…
À l’heure où les Radicaux (de gauche avec le PRG et de droite avec les Valoisiens) sont en train de se rabibocher et de se (re) marier, l’UDI est dans la ligne de mire. En tous cas dans le Loiret, Richard Ramos ne veut pas du président de l’UDI, Florent Montillot, Le député du Loiret a expliqué pourquoi en ces termes lors de l’émission Agora sur RCF:
“Je suis pour un centre indépendant. Or tous les centristes qui vont à la soupe ne sont pas indépendants. J’étais dimanche dans une messe de réconciliation entre protestants et catholiques, très belle messe, et j’avais à côté de moi Monsieur Montillot (président de l’UDI Loiret et adjoint au maire d’Orléans), qui se proclame centriste. Il me dit, « tu ne dois pas avoir l’habitude d’être là toi, ça te change de ta HLM” Et pourtant ce Monsieur connait tous les chants chrétiens par cœur, donc pour moi il ne peut pas être centriste… La vie chrétienne c’est le don à l’autre que je sache. Quelqu’un qui, dans une église, est capable de dire ce genre de chose, ne peut être à mon avis, ni chrétien ni un centriste.”
Derrière Pierre Allorant, Tahar Ben Chaabane…
Lorsqu’on interroge le même Richard Ramos sur ce grand mouvement central qu’il appelle de ses vœux et qu’on lui demande quels pourraient en être les animateurs, il ne cache pas déjà que c’est un de ses chantiers: “reconstruire le centre à Orléans dès aujourd’hui oui c’est une de mes préoccupations”. Derrière qui ? “J’aime beaucoup Tahar Ben Chaabane à gauche, Pierre Allorant qui a une vraie vision centriste du territoire, qui est ancré dans ce territoire. Il y aura d’autres personnes à agréger, si elles sont partantes”…
Pour autant, juré promis, Richard Ramos n’a pas en tête les municipales de 2020 (ou 21) qui viendront en leur temps. Le temps d’agglomérer des élus (ou pas) en déshérence, pour construire un centre solide et crédible, il n’en manque pas, des Martine Grivot, Philippe Froment, des radicaux comme Grégoire Mallein et bien d’autres.
Ch.B.