“Innovons nos territoires”. C’est avec ce slogan passe-partout que le patron des Quick et Burger King du Loiret va se présenter aux prochaines élections sénatoriales du 24 septembre prochain.
C’est sous l’étiquette “majorité présidentielle” qu’il maintient sa candidature, malgré l’investiture officielle par les instances de La République en Marche (LREM) d’Alice Meriau. Un feuilleton à multiples rebondissements à lire dans nos précédents articles, ici, là ou encore là.
Mercredi 23 août dernier, à Châteauneuf-sur-Loire, il a présenté son programme, essentiellement autour de trois axes prioritaires : l’accès au numérique dans les zones rurales ; la création d’un “laboratoire” pour faciliter les échanges entre élus et sénateurs ; une réflexion sur la fiscalité des communes.
Benoît Lonceint a aussi présenté ses co-listiers : Fabienne Leproux (47 ans) cadre de La Poste et adjointe au maire de Fleury-les-Aubrais ; et Alain Aché (68 ans) ex maire de Cerdon et ex président de l’intercommunalité de Sullias.
Un candidat qui n’est pas le seul, puisque ces trois sièges sénatoriaux attirent déjà – en plus de sa liste – deux listes de droite, une du PS (le sénateur sortant Jean-Pierre Sueur) et… une liste officielle LREM donc. Mais Benoît Lonceint, dans les colonnes de nos confrères de La Rep, réfute toute “dissidence” : “Nous aussi nous portons le projet du gouvernement mais en gardant notre libre arbitre” (sic).