Stéphanie Rist (REM), Caroline Janvier (REM), Claude de Ganay (LR), Jean-Pierre Door (LR), Marianne Dubois (LR), Richard Ramos (REM-MoDem).
Stéphanie Rist (1ère), élue au second tour avec 65,02% contre 34,98% à Charles-Eric Lemaignen. Votants 45,28%
Stéphanie Rist (1ère).
Stéphanie Rist est rhumatologue au Centre hospitalier d’Orléans. A 43 ans, ce médecin originaire de l’Oise a travaillé comme interne au CHU de Tours avant de rejoindre Orléans en 2005.
Chef de service, responsable du pole médecine, elle aussi vice-présidente médicale de l’hôpital d’Orléans chargée de la stratégie, et a participé à ce titre à la gestion financière de l’établissement et au projet de déménagement dans les nouveaux locaux de La Source. Elle va quitter ses fonctions de chef de pôle au CHRO, dès ce lundi et elle transmettra les dossier à son adjointe mais gardera une demi-journée par semaine pour consulter ses malades et rester au contact de la réalité hospitalière.
Médecin coordinateur du projet de groupement hospitalier du territoire d’Orléans, elle a également suivi ces deux dernière années le master “gestion et politiques de santé” à Sciences Po Paris. Mariée et mère de trois enfants, elle s’engageait pour la première fois en politique et elle a participé avec Emmanuel Constantin depuis un an à la création d’En Marche, devenu La République en Marche dans le Loiret.
Caroline Janvier, REM (2 ème), élue au second tour avec 51,23% contre le sortant Serge Grouard, (LR) 48,77%. Votants 43,76%.
Caroline Janvier (2 ème).
Agée de 35 ans, Caroline Janvier est depuis six ans conseillère technique à l’Aidaphi, une association d’un millier de salariés qui vient en aide aux personnes handicapées ou en difficulté sur plan social et économique. Elle intervient aussi sur des missions de conseil en tant qu’auto-entrepreneur autour du handicap. Dimanche après son élection à la Chambre, Elle a décidé d’arrêter toutes ses fonctions antérieures et de se consacrer à 100% à son mandat de députée du Loiret. Diplômée de Sciences po Paris en 2007, elle a par ailleurs vécu un an en Russie et a été en poste au service économique de l’ambassade de France au Kenya. Mariée, et mère de trois enfants, elle réside depuis son retour en France il y a huit ans dans un village rural du Loiret. C’est la première fois qu’elle s’engage en politique.
Claude de Ganay, LR, élu avec 50,10% contre Jihan Chelly (REM), 49,90%. Votants 45,12%.
Claude de Ganay (LR-Loiret).
A 63 ans, Claude de Ganay, père de trois enfants est originaire de Dampierre-en-Burly dont il fut le maire de 1995 à 2014. Ce passionné de moto a été conseiller technique en agriculture au conseil régional du Centre. Il fut aussi conseiller général du canton d’Ouzouer-sur-Loire et président de la communauté de communes Val d’Or et Forêt. Claude de Ganay très attaché au centre de production nucléaire de Dampierre-en-Burly est élu depuis 2012. Il a été l’auteur d’une loi sur la sécurité du nucléaire. Claude de Ganay a été élu de justesse en finale contre Mélusine Harlé et il a bénéficié d’un bon report des voix qui s’étaient portées sur le secrétaire départemental du FN au premier tour, Charles de Gévigney.
Jean-Pierre Door, LR, (4 ème), élu avec 50,01% contre Mélusine Harlé (REM), 49,99%. Votants 43,37%.
Jean Pierre Door
A 75 ans, Jean-Pierre Door ne sera pas tout à fait le doyen de l’Assemblée nationale. Il est battu par Bernard Brochand (LR), l’ancien maire de Cannes, 79 ans qui prononcera donc le discours d’ouverture le 28 juin lors de l’élection du président. Député et maire de Montargis et président de l’agglomération, Jean-Pierre Door entame donc son quatrième mandat et il devra donc renoncer à ses mandats locaux. Comme Stéphanie Rist, Jean Pierre Door, un des barons politiques du Loiret -il est toujours président de LR dans le département- est médecin, cardiologue. Jean-Pierre Door comme il l’a fait depuis son premier mandat en 2002, continuera de s’intéresser et de traiter des lois qui concernent la santé.
Il ne doit son élection qu’à la faveur de huit voix de plus que son adversaire ce qui pourrait laisser augurer d’un recours. Rempart affirmé contre le Front national, Jean-Pierre Door a bénéficié sans doute de quelques reports à l’extrême droite et d’une mobilisation de la droite classique.
Marianne Dubois LR (5 ème) élue avec 50,16% contre David Simonnet REM, 49,84%. Votants 42,27%.
Marianne Dubois
Marianne Dubois, 59 ans, était entrée pour la première fois au Palais Bourbon en tant que suppléante de Jean-Paul Charié au décès de celui-ci en 2009. Mariée et mère de trois enfants, Marianne Dubois a commencé sa carrière politique à Neuville-aux-Bois sous la mandature de Klébert Malécot, l’ancien président du conseil général. Elue maire de sa commune en 2001, Marianne Dubois avait été élue députée en 2012 sur son nom, contre la candidate de Fleury-les-Aubrais, Carole Canette. En 2015, elle avait brigué et obtenu un mandat de conseillère départementale en binôme avec Marc Gaudet (ex-UDI) sur le canton de Pithiviers. Très attachée aux questions militaires et en particulier aux dossiers gendarmerie, Marianne Dubois l’ emporté elle aussi avec une partie des voix d’électeurs FN du premier tour, contre un bon candidat REM, David Simonnet, un chef d’entreprise créateur d’emploi sur le pithiverais.
Richard Ramos REM-MoDem (6ème), élue avec 52,69% contre Alexandrine Leclerc (UDI) 47,31%. Votants 43,48%.
Richard Ramos (REM_MoDem).
Blésois d’origine, Richard Ramos, 49 ans, est porte-parole départemental du Modem. Issu d’une famille de rapatriés d’Algérie, de Tlemcen, ce centriste convaincu a découvert la politique très tôt grâce à son père, ouvrier et élu municipal à l’époque où Pierre Sudreau était maire de Blois.
Cet autodidacte a monté une agence de communication pour des missions de conseil en stratégie auprès des petites entreprises avant de s’installer dans l’Orléanais, où il est aujourd’hui chroniqueur gastronomique sur France 3 Centre. Père de trois filles, il est conseiller municipal de de Fay-aux-Loges depuis 2008 et vice-président de la communauté de communes des Loges.
Richard Ramos sera sur les bancs de l’assemblée l’un des 42 députés du MoDem de l’hémicycle, il avait partie de la première vague choisie lors de l’accord initial entre Emmanuel Macron et François Bayrou. Richard Ramos se félicite dans cette circonscription d’avoir un pied à la ville et un pied à la campagne.