Les organisateurs du Tour du Loiret cycliste ont décidé de “corser” une épreuve jugée trop facile par les concurrents et le public. Ainsi, prenant exemple sur Paris-Roubaix, une portion d’étape sera courue sur les pavés.
Nous pouvons le révéler aujourd’hui, il s’agit du contre la montre entre Châteauneuf-sur-Loire et Saint-Denis-de-l’Hôtel. Trop roulant le revêtement de la D.960 va être détruit et remplacé par des pavés. La provenance de ces pavés n’a pas encore été décidée. Au nom du patriotisme économique certains élus départementaux et régionaux militent pour que ces pavés soient fabriqués dans le Loiret, par l’entreprise ROC, spécialisée dans la taille de pierre. Bien entendu ce revêtement “nordiste” sera pérennisé et en dehors du tour du Loiret (du 19 au 21 mai), les automobilistes devront adapter leur conduite à ce passage pavé. Pour Josiane Radar, présidente de la Ligue contre la violence routière du Loiret, “c’est une bonne mesure, cela forcera les automobilistes à ralentir…ou à faire cette route à vélo”.
A terme, certains membres de l’équipe d’organisation évoquent un autre projet pour durcir encore le tour du Loiret: la construction d’un col, d’une altitude comparable à celui du Galibier (2 642 mètres), qui permettrait de créer une étape de montagne juste avant l’arrivée. Le site choisi serait situé entre Fleury-les-Aubrais et Orléans, là où va être construit un téléphérique, ce qui permettrait d’acheminer les spectateurs en haut du col, baptisé le “col de La Vallée”.