Tours: le dossier de la donation Cligman remis à plat

 
Le maire de Tours Serge Babary a annulé ce lundi les deux points prévus à l’ordre du jour du conseil municipal, concernant la donation Cligman. Il s’agissait de valider la convention-cadre sur la donation Cligman entre le donateur, l’Etat et la Ville de Tours, mais aussi d’autoriser l’engagement des travaux du Château de Tours.

Avant d’attaquer le budget 2017, gros morceau du Conseil Municipal de Tours qui s’est tenu ce lundi, les points 4 et 5 de l’ordre du jour devaient permettre d’aborder le débat sur la donation Cligman, revenue à l’actualité depuis vendredi. Des points finalement annulés par le maire de Tours.

« Je retire ces points à l’ordre du jour parce que ce matin j’ai pris connaissance de nouveaux documents arrivés vendredi soir. La convention qui devait être signée dans les prochains jours n’aurait pas pu l’être puisque le deuxième document n’était pas cité dans la convention » s’est justifié le maire de Tours. Des documents nouveaux, émanant de Léon Cligman et portant sur le statut et l’organisation d’un fonds de dotation jusqu’ici jamais évoqué dans les discussions précédentes, nous explique-t-on. « Cela engendre une remise à plat des échanges et la nécessité de vérifier juridiquement plusieurs détails ».

Conséquence, le maire Tours annonce vouloir désormais prendre son temps. Sans en dévoiler plus sur ces documents, Serge Babary annonce : «  La signature prévue dans les prochains jours, n’aura pas lieu dans l’immédiat. Il ne faut pas mettre sous pression notre Conseil et on doit prendre le temps de la réflexion ».

« Ce report permet-il de sauver le Jeu de Paume ? » s’interroge de son côté l’élu socialiste d’opposition Nicolas Gautreau. Pour Serge Babary : « Je l’ai dit nous voulons continuer de travailler avec le Jeu de Paume. Il faut arrêter avec toutes les rumeurs autour de cette affaire alors que rien n’est signé ». Et le maire de Tours de poursuivre : « Depuis l’annonce de cette donation on essuie un tir de barrage constant  ». Et revenant sur la décision de la commission nationale de refuser l’extension du musée des Beaux-Arts : « Le problème de départ, c’est qu’on ait pas pu faire construire une aile du XXIe siècle sur un site abritant des bâtiments du IVe siècle, du XIIIe, du XVIIe, du XVIIIe siècles… ».

Pour Pierre Texier (PCF), ce report est « une décision sage car il serait regrettable que cette donation pose plus de problèmes qu’elle n’en résout ». Et de problèmes, elle en a déjà causé pour le maire de Tours qui a du faire face à une levée de boucliers. « Nous n’en serions pas là si le sujet n’avait pas été traité en catimini. Je maintiens qu’il ne faut pas dénaturer le site des Beaux-Arts » s’exprime de son côté Nadia Hamoudi (PS). « Nous avons relevé plusieurs bâtiments dans la ville pouvant servir de solution, mais il ne faut pas travailler dans la précipitation au risque d’arriver à un fiasco que l’on payera dans les années à venir ».

Le sujet a finalement été clos par Christine Beuzelin, adjointe à la culture : « Concernant le Jeu de Paume nous avons évidemment envisagé plusieurs sites, mais il faut que le Jeu de Paume les acceptent et ce n’est pas le cas ». Puis répondant à Monique Maupuy sur la valeur de la collection : « La commission nationale n’a rendu son expertise que le 08 mars dernier, nous ne savons pas encore quelle part des œuvres muséables reviendra à Tours ».

A suivre donc dans les prochains jours…

Mathieu Giua

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  1. les premiers vestiges de l’Amphithéâtre romain de Tours, sont du 1ier siècle ap J-C et, furent édifiés par l’Empereur romain Auguste, puis poursuivis sous les Empereurs Tibère ou Claude-Tacite, en 121 ap J-C Hadrien, Empereur de Rome, cousin de Trajan victorieux des Daces, est de passage à Tours, l’agrandissement de ce Monument d’importance de 156 Mètres de diamètres ! (le Colisée de Rome en faisait 180 !), des enceintes fortifiées par le suite de 1150 Mètres de long, des sortes de gradins et arène pouvant supporter 30 000 personnes à l’époque romaine ira de 117 à 138 ap J-C !; en 374 ap J-C, l’Empereur de Rome en Illyrie depuis Split, fera de Tours, la Capitale de “la III Lyonnaise” de la “turones civitas” ! ; l’Histoire de l’Evêque Saint-Martin ancien officier romain, est aussi intimement liés à l’Histoire de ce site mentionné (Histoire de Trophisme en martyrologie chrétienne, de la rencontre en 325 entre le “Comte Avitus” et de Dagridus, des Juges et trés Hauts fonctionnaires romains de Tours, que Martin, rencontra pour sauver des prisonniers voués à être jetés aux arènes !) mais aussi, par Grégoire de Tours, par Strabon ou Agrippa, Italica, Tacite et Apollinarius (dédicaces), dont une trés grande partie se trouve sous le Musée des Beaux-Art et du 1ier projet Cligman !, le Monument poursuis sous la Cathédrale de Saint-Gatien vers le chateau de Tours et les Thermes romaines accolés et face à la Loire UNESCO !

    “L’Amphithéâtre de Tours, d’après l’Ecole des Chartes” (1857)

    “Dédicace à l’Empereur Hadrien (Publius Aelius Hadrianus 117-138), son buste en marbre, fût découvert en 1658 à Tours, puis…perdu (censs.119)” …!

    “Dédicace à Britannicus et de Claude-Tacite” (1877) celle de l’Historien grec, Eusèbe (Histoires martiniennes)

    l’Amphithéâtre et jeux de cirques auraient été probablement et, définitivement abandonnés au VI s ap J-C ?.

    Les Professeurs en Archéologie de Tours: Jacques Seignes, Henri Galinier, Dubois et, Voisin…ont longuement étudiés ce Monument trop oubliés, pas assez Valorisés et non ouvert aux publics et touristes : pourquoi vouloir le casser !!!!! comme celui de Poitiers ???!!! Arles, Nîmes, Naples, Trêves, Sainte, Jouy aux Arches près de Metz, sont des exemples à suivre en ce domaine, les Arts contemporains et photographiques sont aussi présents à Arles, et dénature pas ses lieux, qui sont des lieux de Respects et de Mémoires collectives (“jeux de cirque”, Trophismes, Martyrs chrétiens, gladiatures, joutes, théâtre,…) !

    Gageons, qu’il ne soit pas détruit, idem pour les Thermes romaines accolés au château de Tours, et autres parties de l’amphithéâtre et du castrum, Rue, du Général Meusnier…!

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