«  Alors Mamie, on s’fait mouiller la culotte ? »  

Dominique Tripet rejoint Magcentre pour une chronique régulière. Elle se présente elle-même: “femme, et par conséquent militante féministe”. Ancienne présidente du Planning Familial, elle a abandonné ce mandat lorsqu’elle a été élue au conseil municipal d’Orléans en 2014, “j’ai respecté mes engagements de ne pas cumuler”.

Cette chronique, que Dominique Tripet a choisi de commencer -au hasard- un 8 mars, sera consacrée au “vécu des femmes dans notre société”, sur le ton de l’humour. Ça promet, la preuve! 

Dominique Tripet

Par Dominique Tripet

Le ciel est clair, et l’air plutôt doux en cette fin février en bords de Loire.
Le vent glacial qui souvent y sévit est pour l’instant aux abonnés absents.
Et c’est bien.

La clémence du temps, les jours qui rallongent agréablement annoncent le Printemps. Une véritable invitation à la flânerie. Juchée sur mon vélo, c’est ce que je fais, je flâne. Je flâne en cette fin de semaine, à 17h pour rentrer chez moi, l’esprit préoccupé par l’état de santé de l’un de mes très proches. Mon esprit maussade vagabonde en de floconneux méandres, quand soudain une interpellation incisive interrompt ma baguenaude :

  • «  Alors Mamie, on s’fait mouiller la culotte ? ».

Je regarde à droite, à gauche mais n’aperçois que deux jeunes gens qui déambulent sous les arcades de la rue Royale. Je m’arrête aussitôt :

  • «  Pardon ? C’est à moi que vous parlez ?… » 

Un grand instant de solitude passe dans les yeux de l’un d’entre eux. Il se renfrogne et grommelle une réponse inaudible, tandis que l’autre pouffe, rit, se gondole, s’esclaffe à s’en étouffer, tout en ne manquant pas de se moquer de son acolyte :

  • «  Ah, ah, ah… Tu ne t’attendais pas à celle-là, hein ? ».

Pour ma part, n’ayant pas eu de réponse, j’insiste et réitère ma question :

  • «  C’est à moi que vous vous adressez ? »

Même tableau. Et je poursuis :

  • «  Non, parce que si c’est à moi que vous parlez, je tenais à vous le dire, je n’ai aucun problème quant à mon âge, ni même à être grand-mère. Vous voyez, je m’arrête même pour discuter cordialement avec vous »

Plus fort cette fois, bien qu’en pressant le pas pour s’éclipser, l’ombrageux me répond sèchement  :

  • « Je vous ai dit que ce n’est pas à vous que je parlais… »,

Les quolibets de son ami me disent pourtant le contraire, mais son ton, son attitude changent. C’est un jeune homme qui pourrait presque être mon petit fils, sans doute la vingtaine tandis que j’aurais bientôt trois fois son âge. En un instant, je comprends qu’il faut lui laisser une porte de sortie. Je le sens acculé, et surtout ridiculisé par son ami qui continue à le chambrer sans discontinuer. L’intuition qu’il ne recommencera pas de sitôt à interpeller, du moins les femmes de mon âge :

  • «  D’accord. Mais je vous le redis, je me sens fort bien dans mon âge et mon statut de Mamie. Si vous avez quelque problème quant à cela ou sur ce que je suis, fais ou autre, je suis prête à en discuter avec vous. Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée… »
  • «  Au revoir Madame », répond son ami toujours hilare, tandis que je lis du soulagement dans les yeux du principal intéressé et que je remonte sur une partie de l’objet du délit : la selle de mon vélo.

Bon…Tout de même soufflée intérieurement.

Je comprends qu’à près de 60 ans, ma sexualité ou supposée sexualité de femme mûre, est toujours sous surveillance de mâles regards . D’ailleurs, même bien plus jeunes que moi, ils s’octroient le droit de me le faire savoir.

Ainsi, une femme à vélo, ne peut se déplacer pour circuler d’un point à un autre. Non c’est bien connu, elles sont dépravées de nature et ne songent qu’à s’astiquer le riant bocage, se lutiner le bonbon, se faire lustrer le bijou à l’eau du bénitier… Ah les perverses ! Car en clair et sans décodeur, une femme à vélo, c’est louche : elle se masturbe !

Assez du slip Kangourou tous les jours!

Je n’en reviens pas. J’ai 60 ans et cela continue. Plus jeunes, dans la rue ou les transports en commun, les femmes subissent les pires avanies qui vont des insultes au frottage. Nous sommes réputées disponibles à toutes les sollicitations de ces messieurs. Des sex-toys sur pattes qu’il convient d’appeler d’un coup de sifflet, remarques salaces à la clé. Plus tard, c’est l’étiquette de couguar qui nous est accolée. Même chose que précédemment, toujours disponibles, mais en plus initiatrices, disposées à toutes les expériences sexuelles, et même, peut-être de payer pour être « (des)honorées ». Plus tard…plus tard, et bien je viens de l’apprendre, nous nous défrisons la chicorée en public , décodons manuellement la piste de lecture du ticket de métro….

Bref, en voilà assez de la fête du slip kangourou tous les jours !

Aujourd’hui, c’est le 08 mars, Journée Internationale de Luttes pour les Droits des Femmes. Alors faisons-le savoir. Refusons de laisser détourner cette belle journée de luttes au profit d’une journée commerciale et sexiste.

Non, nous ne voulons pas de fleur en buvant un café gratuit aujourd’hui, ni participer à une journée de relookage, encore moins à un concours de repassage. On s’en fout que le lavage de la voiture soit moins cher pour nous, qu’il y ait 20% de remise  sur un parfum, ou sur l’abonnement de la salle de sport…Non, non et non ! Marre d’être des niches commerciales !

Mais OUI à l’égalité salariale et de pensions retraite, aux partages des taches ménagères, à l’égale représentation en politique des femmes et des hommes, à la fin du plafond de verre, du harcèlement sexiste et machiste de rue, dans les entreprises, à la maison ! Et oui à la fin de la domination masculine et patriarcale, aux violences de genre… Oui à l’égalité réelle ! Et oui au respect qui nous est dû !

Pour finir, et après tout çà, parole de Sorcière Féministe, si d’aventure, nous avions envie de se ou de nous faire joyeusement tirlipoter la craquette, tilter le jackpot, gonfler la moufette ou béliner le joyau…, et bien là–aussi, c’est quand nous voulons, comme nous voulons et seules, ou avec qui nous voulons !

Jouissons sans entraves dit l’hymne des Femmes.

Mais notre corps nous appartient et c’est nous qui décidons.

Sans aucun compte à qui que ce soit.

Voilà…

Du Chaudron de la Sorcière Orléanaise, je vous rends le clavier, Mag’Centre, et à bientôt pour de nouvelles aventures…

Commentaires

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  1. Quelle déception ! Connaissant l’intelligence des propos souvent virulents mais toujours justes de la dame en question, je ne m’attendais pas à ce déluge de propos salaces voire vulgaires dont elle nous a abreuvés.
    Dommage, on espérait mieux pour défendre les droits des femmes avec tout le respect nécessaire qui leur est dû.
    Mais il se trouvera toujours quelques “mecs” à qui ces images auront plû, bien entendu. Chacun ses “valeurs” !

    • Bonjour, toutes ces choses que vous trouvez vulgaires sont des choses de la vie. Le sexe pour le plaisir, seul ou à 2 (voir à plus pour certains). C’est bon pour le moral et la santé ! Quand au verbe, je le trouve très poétique. Le champ lexical coquin est pioché dans l’argot qui a le mérite d’être riche et truculent. Vous n’aimez donc pas Pierre Perret? Car son dictionnaire de l’argot en est farci (si je puis dire…). Bonne journée

    • (Raymond Legrand/Colette Renard)
      Que c’est bon d’être demoiselle, car le soir, dans mon
      petit lit
      Quand l’étoile Vénus étincelle, quand doucement tombe la
      nuit
      Je me fais sucer la friandise, je me fais caresser le gardon
      Je me fais empeser la chemise, je me fais picorer le bonbon
      Je me fais frotter la péninsule, je me fais béliner le
      joyau
      Je me fais remplir le vestibule, je me fais ramoner
      l’abricot
      Je me fais farcir la mottelette, je me fais couvrir le
      rigondonne
      Je me fais gonfler la mouflette, je me fais donner le
      picotin
      Je me fais laminer l’écrevisse, je me fais foyer le cœur
      fendu

      Je me fais tailler la pelisse, je me fais planter le mont
      velu
      Je me fais briquer le casse-noisettes, je me fais mamourer
      … etc etc , un peu de culture “chanson française ” … que diable !

  2. BRAVO Me Tripet .

    Au très grand plaisir de vous lire à nouveau pour savourer votre style.

  3. Très satisfait de te te lire, Dominique, sur Mag
    Centre que je fréquente quotidiennement via mon écran d’ordi….

  4. Ballade surréaliste qui ébranle le tuf neuronique de mon ciboulot – calebasse de mâle vieillissant.

    Vite un dico-malin des new-synonymes édition Mag’Centre.

    Dominique nique nique, un top ITunes terminator for me, now.
    Tchao Dom. Thank you for ever.

  5. Sans aborder le sujet au fond, je note la réaction de la rédactrice, victime de cette interpellation. Bien sûr, j’approuve…mille fois!
    Mais je relève aussi un certain courage: il fallait répondre! Ce type d’ “agressions” verbales n’est pas “l’apanage” des seules femmes; j’évoquerai pour imager les noms d’oiseaux expédiés par certains conducteurs et autres “pauv’ con” parfois distillés.
    Si nous avions le courage (et il en faut car, dans le monde de violence dans lequel nous vivons, nous risquons jusqu’à un coup de couteau ou de fusil en nous rebellant) de répondre et de parler, nous ferions changer la mentalité des personnes qui les formulent. C’est une manière d’éduquer.
    Bravo donc à la rédactrice. Peut être que le regard et le comportement social de ces deux jeunes seront changés pour l’avenir et leur comportement “citoyens” amélioré.
    C’est aussi avec des petits “actions” individuelles (les petits ruisseaux font les grandes rivières) que les choses évoluent.
    Il faut “mouiller la chemise” et marquer ceux qui se permettent des dérapages …”à la culotte”.

  6. A quand une chronique commune Tripet/Hocmard dans Magcentre ?
    Le Goracentre va avoir du fil à retordre avec ces “plumes” ! Va-t’il se faire Hara Kiri ?

  7. Merci Dominique pour ce brillant texte ! Agréable à lire parce que sur le ton de l’humour, mais dit quand même et c’est le principal. Nous avons toutes connu un jour ou l’autre ce genre de situation, et c’est vrai que dans ce cas là, moi aussi je discute avec eux !
    Au plaisir de vous lire dans un prochain article, j’aime votre style.

  8. Bienvenue sur (ou sous) MagCentre à cette Colette Renard qui sort du lit…de La Loire. Vite, d’autres rubriques lubriques et aussi amusantes pour nous faire rire (et non virer) le poireau…,sans que ça ne vire (et non rie) à la vinaigrette.

  9. je dis BRAVO et j’avoue avoir bien ri et surtout j’ai découvert des expressions que je ne connaissais pas.

    Mais de l’autre côté, je te rejoins quand tu dis que cette journée est purement commerciale.

    On oublie le combat des femmes avant 1910 et après.
    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le combat des femmes pour défendre leurs droits, est encore plus difficile à une époque où, sois disant, nous sommes l’égale de l’homme. Il suffit de voir la représentation politique au gouvernement ou d’autres lieux où se discutent les lois, où d’avoir des responsabilités dans des entreprises.
    Merci pour ton billet.
    Amitiés d’une Soixantenaire Mamie mais qui n’a pas de vélo pour s’ mouiller la culotte (RIRE)

    • Retrouvez vite la chanson de Colette Renard dont j’ai perdu le nom (je l’avais sur le bout de la langue…)…et qui fut interdite des années durant à la radio. Elle est redevenue, un peu d’actualité, quand la chanteuse s’est éteinte, victime des feux de l’amour. Je me fais reluire le minou, l’abricot….

  10. Merci à toutes et tous pour vos commentaires qui bien entendu me touchent.

    L’humoir est chose difficile à manier, le mien n’est pas forcément celui d’un autre ou d’une autre.

    Mais attention cepeendant pour certain, à ne pas inverser la charge. La vulgarité, l’obscénité ce sont ce que vivent 365 jours par an les femmes. Dans la rue, les transports, les entreprises et même à la maison, non ma réponse.

    Tres belle journée à vous toutes et tous. Et à bientôt pour de nouvelles aventures.

    Dominique Tripet.

  11. Merci Dominique Tripet.
    Comme vous le savez, je ne suis pas de votre bord (politique) et il nous est souvent arrivé de nous heurter sur tel ou tel blog ou forum local, cependant j’ai toujours admiré votre style littéraire ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de le dire. Mais là !… vous vous montrez maîtresse comme nulle autre dans l’art d’utiliser la langue pour épouser la cause des femmes.
    En bref, vous me la coupez ! (la chique, bien entendu).
    Vous avez eu l’incroyable audace de descendre de votre monture pour couper court à l’insolence de ces malappris qui avaient osé faire une allusion mal placée à vos frisettes de grand-mère, et vous les avez mis en fuite. Bravo ! Ces sortes de saillies de conculcateurs précoces à l’adresse des femmes, épanouies ou non, sont une véritable plaie pour la gent féminine et je vous félicite d’avoir redressé leur prétentieuse verVe.
    Cependant, à force de vouloir, à juste titre, dénoncer ce sexisme masculin triomphant, vous débordez un peu du vase si j’ose dire… et votre féminisme exacerbé laisse alors voir une tête qui n’est pas moins hideuse que celle de son alter-ego.
    Une ancienne conseillère municipale de Fleury, dont je dirai juste qu’elle eut été de la pédale si elle avait été homme car elle était bien connue elle aussi pour rouler à vélo, m’a dit un jour à la radio que les femmes “ne bandaient pas” ! Votre surprenante harangue vient de nous démontrer le contraire. 😉
    Même si vous êtes aujourd’hui une respectable mamie ménopausée, vous avez absolument le droit de vous faire plaisir, seule ou publiquement comme sur cette page, et ça ne m’empêchera pas de vous suivre à la trace et me régaler de vos prochains coups de sang. 😉

  12. Mr Minier,

    Il est clair que nous ne sommes pas du même bord politique. Cette situation ne m’embarrasse guère. Je la vis très majoritairement en Conseil Municipal, avec les personnes au milieu desquelles je siège.

    Cependant, je me suis donnée comme ligne de conduite impérative, le respect absolu des personnes que j’y côtoie. Ne pas être d’accord politiquement ne devrait jamais conduire à porter des attaques personnelles. Ce qui pour moi déshonore la “politique”. Politique entendue ici dans le sens noble du terme : s’occuper et prendre part à la vie de la cité. Ainsi c’est programme contre programme et à chaque dénonciation de décision doit succéder une contre-proposition.

    Mais jamais, jamais d’attaques personnelles.

    Je constate quant à vous, que vous ne changez pas. Sous couvert de commentaire dithyrambique, censé m’encenser du moins au début , vous déployez le même sexisme habituel, celui qui m’a conduit à vous bloquer sur mon compte personnel facebook.

    Vous convoquez de plus, une amie très chère, et sous-couvert d’un vilain jeu de mots, vous déployez aussi votre homophobie latente.

    Vous remarquerez que je n’ai pas eu l’outrecuidance de vous demander si l’attraction terrestre ne vous faisait avoir quelques désagréments du côté de votre entrejambe, déformant entre autres déboires, votre slip kangourou. Ni même qu’étant plus âgé que moi, vous deviez avoir recours à quelques stratagèmes et subterfuges colorés pour continuer à être ce personnage prétendûment “mâle” (est-ce cela être un homme ?), assez odieux et condescendant ma foi. Tout autant, si ce n’est plus, que ce jeune homme à la saillie douteuse, me renvoyant vous-aussi à mon entrejambe de femme réputée ménopausée.

    Une femme ne se définit-elle que par ce qu’elle vit physiologiquement tout long de sa vie, ou bien est-elle un être humain comme un-e autre ayant même droits que les autres, fussent-ils des hommes ? Sans que son intimité lui soit ainsi renvoyée ?

    Je vous pose cette question, comme aux autres lecteurs et lectrices, sans toutefois que MagCentre ne devienne le théâtre obligé de règlement de comptes, ayant l’apparence de joutes oratoires.

    Nous sommes tous deux Orléanais-e. Il serait plus à propos de régler cela autrement que par ces sous-entendus que je ne goûte guère.

    Pour le reste, suivez mes chroniques si cela vous chante, mais s’il vous plaît, gardez vos distances quant à vos sous-entendus que je juge particulièrement inappropriés !
    A l’avance, Merci.

  13. Chère Dominique,
    Permettez que je me défende à mon tour. Je n’ai fait que répondre sur le même ton que votre “billet d’humour”.
    J’entends bien que nous puissions ne pas avoir le même, et je n’offusquerai donc pas davantage le grand sens du respect de la personne que vous démontrez avec éclat (de rire sans doute ?) dans votre propre réponse.
    Vous avez bien fait de NE PAS me demander des nouvelles de mon entrejambe, car ça vous aurait amené à vous pencher sur l’objet de votre phobie, et je ne voudrais en aucune manière être tenu pour responsable de votre prochain AVC.
    Cependant rassurez-vous, ça n’est pas avec cela que je pense ni que j’écris, même lorsque je réponds à la femme de lettres que vous êtes et que vous devriez vous limiter à rester. Je pense néanmoins que Georges Sand ou Simone de Beauvoir n’auraient pas réagi à mes propos volontairement chatouilleux de la même façon que vous.
    Bien cordialement vôtre. Je vous aime bien quand même. 😉

    • “ça n’est pas avec cela que je pense ni que j’écris, même lorsque je réponds à la femme de lettres que vous êtes”

      A la lecture du paragraphe précédant cette phrase, on peut se poser la question !

      • Non, j’écris “sur”, “à propos de…”, en tant que sujet, mais je n’écris pas “avec”. J’ai un clavier et des stylos pour ça. 😉
        Encore une fois, je ne fais que reprendre les termes mêmes de mon interlocutrice (voir son post précédent) et ça n’est pas moi qui ai mis le sujet sur la table (si j’ose dire…)

  14. Mr Minier,

    Quand arrêterez-vous de vous cacher, et de cacher votre sexisme légendaire derrière un supposé humour ?

    Que je rie de moi, de mon âge, de ce que je suis n’engage que moi et j’en ai parfaitement le droit. L’humour c’est cela.

    Que je vous envoie des remarques vachardes en réponse à vos sous-entendus rabaissant concernant ma physiologie et qui auraient quelque chose à voir avec mon statut d’être humain, je l’assume moi, et ne me cache pas derrière un lâche alibi.

    Je constate que votre seule pirouette, encore une fois est de me répondre que je n’ai pas d’humour, que je serai trop….trop quoi au fait ? Je ne suis pas trop, je vous réponds sur le même ton incisif que vous employez.

    Que par le passé, nombre de femmes n’aient pas répondu, voilà votre problème. Vous croyez que c’est ainsi que nous devrions être, silencieuses ou bien vous laissant le dernier mot, même quand en fait vous devenez rebutant de misogynie. Je suis de celles qui vous répondent, sur le même ton que vous employez à mon égard.

    Quant à Simone de Beauvoir ou George Sand, tout aussi facile comme caution que celle de votre prétendu humour. Elles ne vous répondront pas et pour cause.

    Enfin s’il vous plaît, ne m’aimez pas, même bien ou quand même. Appréciez ou non ce que j’écris, cela vous en avez parfaitement le droit.

    Bonne fin de semaine anti-sexiste à vous.

  15. Nous rions et rions encore ! Les histoires de Dominique sont toujours du vécu racontées avec humour ! Qu’on aime ou pas son vécu c’est une autre histoire ! En fait sur Mag Centre nous allons retrouver les membres du feu grand bûcher de France Bleu ! Quelle rigolade ! Chacune et chacun amenait sa petite bûche, espérant la mettre aussi sur le coin de la figure de celle ou de celui qui ne partageait pas ses idées. Mais au final nous nous sommes toujours respectés. Le trottoir (encore lui) nous permettait de poursuivre le débat après l’émission. Ce qui compte, c’est bien le débat !
    Car entre débat et ébat, il n’y a qu’un D à coudre qui sépare les protagonistes ! Vive l’égalité des femmes et des hommes ! Allez rire aux Arteliers à la Source jusqu’à dimanche 27 mars ! Les artistes ont justement parlé des stéréotypes sexistes pour l’exposition Egalit’art !

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