Françoise Thinat et Isabella Vasilotta accueillent les candidats
C’est sous un fin et glacial grésil matinal que sont arrivés ce jeudi, à la salle de l’Institut, les candidats du concours venus des quatre coins du monde. Avec pas moins de dix huit pays représentés, les trente et un candidats présents ( 18 filles et 13 garçons, sur quarante dossiers retenus) viennent parfois de très loin: Chine, Japon, Corée, Canada, USA, et l’on sentait ce matin sur les visages des candidats, en plus de la tension pour ce tirage au sort de l’ordre de passage, la fatigue d’un long voyage qu’il va falloir récupérer rapidement dans les familles d’accueil, avant l’intense épreuve que constituent les auditions qui débuteront dès vendredi, devant le jury présidé par le pianiste et chef d’orchestre François Heisser.
Le tirage au sort
Tous les candidats sont bien sûr des pianistes de très haut niveau dont le dossier comporte au moins deux lettres de recommandation de musiciens de renom.
Ce sont tous aussi, des interprètes particulièrement ouverts à la création musicale et pianistique contemporaine allant du début du XXième siècle aux œuvres pour piano les plus récentes.
A cette sélection sévère des interprètes s’ajoute l’obligation de proposer une œuvre d’écriture personnelle qui doit permettre d’apprécier les talents de création des candidat(e)s.
La réputation maintenant bien établie du Concours d’Orléans conduit nombre de jeunes talents à présenter leur candidature à une épreuve qui offre l’avantage d’être dotée de nombreux prix spécifiques, en plus du grand prix qui consacre la carrière d’un jeune talent.
Les candidats sont accueillis dans les familles
Ce concours de piano et les concerts qui y seront donnés, sera donc l’occasion pour le public orléanais, de découvrir la fine fleur mondiale des jeunes pianistes (agés de 20 à 42 ans) dont certain(e)s deviendront, n’en doutons pas, des célébrités internationales, mais aussi de mieux connaitre et apprécier la création musicale contemporaine, dont Françoise Thinat, la présidente du Concours, n’hésite pas à dire qu’elle peut être “décoiffante” !
Gérard Poitou
Premier rendez-vous, ce jeudi 18 février à 20 h à l’Institut avec un concert d’ouverture:
Winston Choï, lauréat du Concours d’Orléans en 2002, rendra hommage à Christopher Falzone lauréat 2010, décédé tragiquement en 2014.
Au programme: Ades, Katz, Ferneyhough, Enesco et Lenot
Toute l’actualité du Concours sur : http://www.oci-piano.com/