La CGT appelait ce jeudi 4 février à «une grande journée de mobilisation et de grève» dans toute la France pour soutenir les huit ex-salariés de Goodyear Amiens-Nord, condamnés le 12 janvier à deux ans de prison, dont neuf mois de prison ferme – une peine inédite requise par le parquet d’Amiens, malgré le retrait de plainte des deux cadres dirigeants séquestrés pendant 30 heures en 2014.
A Orléans, c’est au cri de “Syndicalistes, pas voyous” que plusieurs centaines de militants CGT ont défilé dans le centre ville jusqu’à la Préfecture en passant devant le Palais de Justice pour exiger la relaxe en appel des «8 condamnés de Goodyear».
Pour la CGT, qui a lancé une pétition qui a recueilli plus de 150 000 signatures, «l’exécutif veut faire un exemple» et elle accuse notamment François Hollande et son gouvernement d’avoir «décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises».
GP