Profitant de cette sorte de huis-clos que sont des vacances aux sports d’hiver pour cette famille confinée dans son hébergement de luxe, le réalisateur suédois nous entraine dans une tragi-comédie glaciale.
Le film surfe sur un climat de film catastrophe en ajoutant une touche de fantastique qui vient habilement compléter le décor de cette crise de couple, de cette “thérapie” qui se noue autour du “qui a vu quoi ?“.
Une à une les portes se referment pour cette petite famille suédoise si ordinaire, prise dans le blizzard d’une tempête, d’autant plus violente que visiblement, inattendue. On dit que, enseveli dans une avalanche, il faut nager pour essayer de rester à la surface de la coulée de neige, notre jeune couple, lui, s’enfonce inexorablement malgré sa gesticulation. Quelques témoins/amis assistent impuissants, à cette lente agonie dont on attend l’issue dans un climat qui réussit à nous angoisser…
Et dommage, le film finit par une sortie de piste inexplicable et incompréhensible, qui détruit en quelques images le climat habillement construit par le réalisateur depuis le début. On s’enlise dans l’insignifiant, et, pour ne rien gâcher du film, il vaut mieux finalement sortir un quart d’heure avant la fin….
Gérard Poitou
“Snow Therapy” un film de Ruben Oslund, 1h 58
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