Olivier Peyon sest déplacé aux quatre coins de la planète pour répondre à cette question en forme daffirmation : comment j’ai détesté les maths. Il interroge tour à tour des adolescents frustrés puis des mathématiciens hors-pairs, passe de banalités sans nom aux commentaires éclairés.
Le réalisateur, en cherchant peut-être à exorciser son désintérêt premier pour la matière, a tourné un essai qui se veut poétique mais qui tourne au bric-à-brac dobjets trouvés par jour de grand vent.
Ce qui fait dans un premier temps le charme de cette esquisse retombe assez rapidement dans un désintérêt profond. De nombreuses problématiques intéressantes sont soulevées, comme les initiatives pédagogiques, la place de cette matière dans lenseignement actuel ou encore le rôle que les mathématiques ont pu avoir dans la crise financière (évoqué dun coup de baguette magique entre deux séances de sensiblerie), pour au final retomber avec fracas dans l’absurdité.
Reste Cédric Villani, décoré de la médaille Fields qui se balade en chaussettes dans un hall bondé avant de recevoir son prix, un groupe de mathématicien ,dont la somme des QI ferait exploser nimporte quel thermomètre, pommé dans la montagne, un mathématicien qui nous explique la beauté des théorèmes mathématiques et menace de sortir le mouchoir devant la représentation physique dudit théorème
Une succession de situations assez drôles qui font passer le film
comme un morpion griffonné sur un coin de feuille pendant un cours de maths.
Nicolas Pons
Comment jai détesté les maths dOlivier Peyon
1h43