L’écrivain américain est le parrain de l’édition 2025 qui accueillera des milliers de lecteurs aux Cordeliers, mais aussi au musée Bertrand et à Saint-Martial. Franck Bouysse en est l’invité d’honneur de ce salon les 26 et 27 avril.
J-F Memin (à dr.) et Sébastien Rahon devant l’affiche 2025 de l’Envolée des Livres. Photo Magcentre
Par Pierre Belsoeur.
Des stars, des écrivains connus et des auteurs régionaux ou locaux. Pour la 19e année l’Envolée des livres, le salon castelroussin, applique une recette qui a fait ses preuves puisque la qualité du plateau progresse d’année en année. Avec Douglas Kennedy et Franck Bouysse, les cent trente auteurs présents cette année (sans compter les cinquante malheureux restés sur liste d’attente), Jean-François Mémin, maire-adjoint délégué à la culture et au patrimoine et Sébastien Rahon, directeur des affaires culturelles, peuvent avoir le sourire.
Douglas Kennedy et Franck Bouysse
Ils seront aux côtés du maire samedi à 14h pour la visite inaugurale. Le romancier américain, né à Manhattan mais qui a passé une grande partie de sa vie en Europe (à Londres, mais surtout à Dublin), n’a connu le succès qu’à 43 ans avec « L’homme qui voulait vivre sa vie », roman qui en fait l’écrivain américain préféré des Français. Il participera à une rencontre le samedi dès 13h30.
Franck Bouysse, lui, est manifestement le choix du cœur de Sébastien Rahon. « Je voulais le faire venir depuis dix ans. Parce que j’aime bien ce qu’il écrit, mais aussi parce qu’il est particulièrement intéressant en table ronde. » Il ne faudra donc pas manquer le rendez-vous de 15h dimanche, avec l’écrivain périgourdin.
Pierre Pouchairet, qui vient de recevoir « Le prix du roman d’espionnage » pour son roman « Captagonia » sera évidemment de la fête. Il participera, avec son confrère Lionel Destremau de La Manufacture des Livres et Pascal Dessaint, à une table ronde « Nuances de noir » samedi à 16h30.
Un salon pas réservé aux seuls fans de littérature. « On aura aussi de la BD », s’enthousiasme Sébastien Rahon, pas peu fier d’avoir attiré le dessinateur belge Jean-Claude Servais à Châteauroux même si c’est simplement le samedi. Également présent, Bernard Capo présentera sa nouvelle BD : « Auguste Borget, le tour du monde d’un peintre berrichon au XIXe siècle » et échangera avec le public au musée Bertrand.
Des livres, mais pas seulement
Les noms des auteurs rapportés dans leurs filets sont une chose, mais le salon ne propose pas seulement des files d’attente pour rencontrer en vrai son auteur favori. Au fil des éditions, il a fait un pas de côté vers la musique, avec des auteurs ayant plusieurs cordes à leur arc comme Kent ou Charlelie Couture, sans oublier les tables rondes et les échanges.
Les activités débuteront dès le vendredi avec une rencontre de deux auteurs et de détenus, la présence de Val Reiyel, auteure de littérature jeunesse, dans une école. Et puis en soirée une évocation musicale de Marcel Pagnol, « Variation d’Amour ».
L’amour, c’est justement le thème de l’édition 2025
On risque donc de se bousculer le samedi au musée Bertrand pour écouter la responsable des fonds anciens de la médiathèque Équinoxe évoquer « George Sand amoureuse » après la diffusion sur France 2 de la mini série qui a mis en émoi « Les Amis de George Sand ».
La soirée du samedi s’achèvera par un mini concert de Sylvain Picot accompagné par le pianiste berruyer Franck Ciup sur le thème « Quand on a que l’amour ». Des mots d’amour, il y en aura aussi dimanche, de nouveau, lors de la rencontre entre Frédéric Zeitoun et Anny Duperey au cloître.
Et puis, si vous voulez vivre une expérience étonnante, rendez-vous au confessionnal de Saint-Martial pour écouter François Claude ou Johanna Ségelle susurrer, rien que pour vous, de la poésie !
Pratique : L’Envolée des livres – Programme de l’édition 2025
Les prix de la Ville de Châteauroux
Chaque édition donne lieu à la remise de deux prix dotés par la Ville de Châteauroux.
Le prix Guy Vanhor consacré aux romans revient à Antoine Choplin, natif de Châteauroux pour « La barque de Masao ».
Le prix Eugène-Hubert consacré aux essais sera remis à Bruno Mascle, journaliste à La Nouvelle République pour « L’Indre, été 1944 », un ouvrage regroupant les multiples accrochages entre les Allemands et les Maquisards entre la mi-août et le 10 septembre époque de reddition de la tristement célèbre colonne Elster. Le livre, paru aux éditions La Bouinotte donnera lieu à une rencontre entre l’auteur et les historiens Jean-Louis Laubry et Jean-Luc Stiver dimanche à 17h15, sous le chapiteau.
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Pierre Pouchairet avait un coup d’avance sur l’actualité