Après l’affaire du Lycée catholique de Pau et le scandale qui éclabousse le premier ministre François Bayrou, le journal Le Parisien cite, parmi les 14 établissements catholiques mis en cause dans le #MeToo de l’enseignement catholique, l’établissement catholique sous contrat avec l’Éducation nationale, Saint Euverte à Orléans.
Dénonçant dans un communiqué l’omerta sur les violences sexistes et sexuelles au sein des établissements privés catholiques, ainsi que leurs atteintes à la laïcité, le PCF orléanais demande, suite à ces révélations, que le rectorat d’Orléans-Tours diligente une enquête administrative afin de faire toute la lumière sur cette situation.
« Ces faits sont systémiques au sein de l’Église catholique ; ils sont connus depuis des années et couverts par une omerta. Lors de son travail, la Commission indépendante sur les abus sexuels sur les mineurs dans l’Église catholique a recensé environ 300 000 cas. Nous appelons à remettre en place cette commission afin de mener le même travail au sein des établissements scolaires catholiques. […] Ces faits ne sont pas nouveaux et remontent à plusieurs décennies. Il est donc nécessaire que des cellules d’accueil et d’écoute soient mises en place par les services de l’État afin de libérer la parole des victimes », ajoute le communiqué du PCF.