Une 33e édition du Grand Unisson avec Emily Loizeau et Zélie

Le Grand Unisson revient cette année les 13 et 14 juin prochains. Après Kyo en 2023 puis Les Négresses Vertes en 2024, le festival stéoruellan poursuit sa route avec des têtes d’affiche 100 % féminines. Fidèle à son esprit de partage et d’inclusivité, cet événement gratuit fera la part belle aux talents émergents de la scène musicale française.

Par Olivier Joriot.

Ça y est ! La programmation du 33e festival du Grand Unisson (13 et 14 juin prochain) a été dévoilée, et il faut reconnaître que ce nouveau cru sera riche en propositions. Et comme on ne change pas une formule qui fonctionne, Thomas Hubert (conseiller municipal en charge de la musique et de l’évènementiel) réaffirme sa volonté de faire de ces deux jours « un moment de partage et de convivialité, sur la base d’une programmation éclectique mêlant artistes français ou régionaux émergents, et artistes confirmés ».

Des coûts d’organisation en forte hausse

Côté têtes d’affiche, ce sont Emily Loizeau vendredi et Zélie samedi qui se produiront sur la scène principale. Pour le reste de la programmation, « nous serons dans la découverte et des styles musicaux très différents », confirme Elise Turbat, directrice du festival. Gatica (chanson métissée), Thelmaa (pop alternative), Tarmac Rodeo (swing rock) entre autres enflammeront les différentes scènes. Ce festival gratuit est offert par la ville avec les soutiens du Département et de la Région Centre-Val de Loire. Un budget stable est voté chaque année par la ville de Saint-Jean-de-la-Ruelle, mais avec des coûts inhérents à l’organisation qui ont tous explosés (location matériel, coûts artistiques et techniques, hébergement…), il faut faire pour le mieux.

Malgré cela, Thomas Hubert affirme que « la volonté affichée de la municipalité est de continuer à proposer des évènements culturels de qualité, considérant que l’ouverture culturelle, surtout en ce moment, c’est important. La culture n’est pas une variable d’ajustement ». « C’est en effet agréable de travailler dans une ambiance sereine, sans pression financière derrière, ce qui permet d’avoir ce volet découverte sans forcément chercher les têtes d’affiche », ajoute Elise Turbat.

Le Grand U toujours engagé

Mais le Grand U ne parie pas que sur l’offre musicale. « Le public peut aussi visiter le village associatif et municipal du festival avec différents ateliers (graff, espace lecture-détente), jouer avec la ludothèque, se désaltérer aux buvettes tenues par plusieurs associations locales, ce qui crée une dynamique de circulation du public », aime rappeler la directrice du festival. Le volet prévention n’est pas non plus oublié (prévention auditive, planning familial, GAGL 45, CRIJ, HF+ Centre-Val de Loire, Secours populaire…) car, comme le confirme Elise Turbat, « on sait qu’un festival peut être à risque sur un certain nombre de comportements. L’idée est d’avoir un environnement sécurisant dans lequel on peut répondre à différentes questions des participants ».

Les scolaires ne seront pas en reste, puisque des ateliers animés par Bassey EBong seront mis en place pour des classes de 5ᵉ du collège Malraux. Les Cycloposteurs continueront de collecter les déchets et on testera pour la première fois la vaisselle réutilisable. L’accessibilité est aussi importante, et la piste stabilisée ainsi que les portiques à vélos seront de nouveau installés. Tout est pensé pour que le public se sente bien, jusqu’à la restauration, avec un brasseur local (Barbe Mousse) et même un triporteur distributeur de glaces. Avec une démarche musicale, éthique, partenarial, familiale, écoresponsable et pédagogique, Le Grand Unisson coche toutes les cases. Ce savant mélange est la recette d’un succès populaire et convivial qui ne se démentira certainement pas les 13 et 14 juin prochains.

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