Le Loir-et-Cher n’échappe pas aux tensions dans le cadre de la campagne pour l’élection du futur président des Républicains prévue du 17 au 18 mai prochain (1er tour). Les cadres du mouvement gaulliste ont chacun leurs favoris parmi les candidats déclarés : Bruno Retailleau ou Laurent Wauquiez.
Malik Benakcha, conseiller municipal de Blois invitait ainsi le général et député européen Christophe Gomart, soutien du ministre de l’Intérieur le 28 mars dernier tandis que Michel Pillefer, élu lui aussi à Blois, était au côté de Laurent Wauquiez salle de Brisebarre le 31 mars, tout comme plusieurs conseillers départementaux.
« J’ai proposé à Bruno Retailleau de travailler ensemble … j’aimerais que ce soit un duel, pas un duo. Mais quand on est au gouvernement, c’est à temps plein. J’ai fait le choix de rester libre et indépendant », a lancé le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes devant une centaine de militants venus à sa rencontre lors de l’étape loir-et-chérienne du son tour des fédérations.
Entouré de son épouse, le président du groupe Droite Républicaine à l’Assemblée nationale a taclé François Bayrou, « l’homme qui a fait perdre Nicolas Sarkozy », taxé d’immobilisme et suspecté d’enterrer les dossiers.
Préférant se concentrer sur son projet « de rupture », peu bavard sur l’inéligibilité de Marine Le Pen, Laurent Wauquiez, qui « ne commente pas les décisions de justice » considère cependant que la décision du tribunal « ne fait pas l’affaire de la démocratie ». L’avenir dira si elle fait l’affaire de LR ?