La société nantaise Biofortus, spécialisée dans la recherche clinique concernant la nutrition et le microbiome (nouveau terme pour désigner la flore intestinale), recherche des volontaires afin de participer à des essais cliniques.
Leur nouvelle étude « Horus 4 » est destinée à élaborer des médicaments destinés au traitement de patients atteints de certains cancers du sang. Pour cela il est organisé une collecte de matières fécales rétribuée.
Sur le site du laboratoire, où l’on peut s’inscrire il est indiqué que « pour être donneur, il faut posséder un mode de vie sain avec un microbiote intestinal diversifié (grâce à une alimentation équilibrée). Ce n’est pas grave si vous n’êtes pas éligible, vous n’êtes ni en danger ni malade. Vous pouvez toujours tenter de participer de nouveau à la prochaine campagne en complétant de nouveau le questionnaire ! ».
Les participants retenus pour ce don de matières fécales seront dédommagés afin de compenser le temps passé, les contraintes de l’étude et les éventuels frais engagés. Néanmoins l’indemnisation ne pourra pas dépasser la limite légale de 6 000 euros par an.
Attention tout de même. Le romancier Henry Miller a prévenu : « Quand la merde vaudra de l’or, le cul des pauvres ne leur appartiendra plus ».